Suite au lancement de la gratuité de l’enseignement de base en République Démocratique du Congo, plusieurs parents se font des soucis sur la qualité des matières à dispenser dans des écoles publiques.
En effet, pour eux, il n’est pas seulement question d’envoyer l’enfant à l’école, mais, il est encore et surtout important que ce dernier apprenne d’une manière qualitative.
Depuis Septembre 2019, le gouvernement de la République Démocratique du Congo a lancé le système de la gratuité de l’enseignement dans toutes les écoles publiques. Cette nouvelle approche semblait un soulagement pour les parents surtout ceux des conditions de vie modeste.
Cependant, cinq ans plus tard, ils commencent à se rendre compte du faible niveau intellectuel des apprenants dans les écoles de l’État par rapport aux autres enfants étudiants dans les réseaux privé et confessionnel.
Questionnés à ce sujet, des enseignants ne se cachent pas les visages pour répondre aux préoccupations jugées même pertinentes des parents attribuant cette situation à la pléthores des élèves dans les salles de classes.
Aussi la démotivation salariale des enseignants qui regrettent que l’état congolais, leur employeur, ne fait pas assez pour les mettre dans les mêmes conditions que leurs collègues du secteur non étatique.
Interrogé, un enseignant se plaint d’avoir dans la salle de classe plus de cent apprenants à qui il doit s’efforcer de donner cours malgré le petit salaire mensuellement qu’il reçoit. Une rémunéré ne répondant pas à ses attentes vu la conjoncture socio économique actuelle en Rdc.
Ne voulant pas sacrifier l’éducation de leurs enfants par un faible niveau d’instruction dans les écoles publiques, certains parents n’ont jamais faire partie les enfants des écoles privées, et ce, malgré le coût exorbitant des frais de scolarité.
Et mêmes certains parents de condition modeste préfèrent inscrire les leurs aussi dans les écoles catholiques et privées.
« … Je ne veux plus envoyer ma fille dans une école publique, parce que les enseignants n’encadrent pas bien les écoliers… », déclare Madame Mimi, mère de deux enfants qui déplore un certain niveau régressif de l’intelligence de ses enfants.
Et d’ajouter : »… j’étais très contente à l’avènement de la gratuité dans les écoles car cette situation salutaire me permettait de nouer les bouts du mois sans beaucoup de peine avec mon petit commerce. Mais après avoir inscrit ma fille dans une école publique, je me rends compte qu’elle ne travaille plus comme avant. Ses pourcentages ont progressivement baissés. Et pour remonter la pente, autrement dit assurer un bon encadrement, j’ai dû m’attendre avec un professeur privé moyennant paiement d’une somme de 100 dollars par mois… »
» …De tout ce qui précède, s’il y a lieu de reconnaître de maintenir la gratuité de l’enseignement en Rdc, force est d’admettre cette option salvatrice pour des ménages sans grandes ressources doit être accompagnée appropriée pour ne gâter intentionnellement l’éducation des enfants étant qu’élite et cadres de demain du pays. »
Pour ce faire, il importe que le gouvernement congolais augmente le nombre d’écoles à construire un peu partout dans le pays et les équipée de tous les matériels et manuels classiques.
Aussi les enseignants doivent être suffisamment motivés dans un pays où les conditions de vie semblent se détériorées du jour au lendemain.
Christivie MAYAYA/Stagiaire UCC