A cause de la présence élevée des bouteilles en plastique et des ordures ménagères sur sa surface, la rivière Makele, un cours d’eau de Kinshasa qui se jette dans le fleuve Congo, se pollue de plus en plus. Et ce, malgré son assainissement au mois de Juin dernier par la population de la Commune de Kintambo.
En effet, sans intervention du gouvernement congolais, les jeunes de Kintambo s’étaient mobilisés corps et âme pour assainir cette rivière qui, souvent, sert de décharge pour les habitants de Kintambo et Bandalungwa au su et au vu de tous.
Suite à ces déchets plastiques, l’eau de la rivière makelele ne circule plus librement et ne plus visible comme avant. Il y a présence des marécages près du pont vélodrome et près du macadam.
« Avant, la population pouvait se déplacer à pieds sur le pont sans crainte mais maintenant, certaines personnes ne préfèrent plus passer par là à cause de l’état du pont. Les déchets sont manifestes même sur le pont et ce dernier, son infrastructure présente désormais quelques anomalies« , déclare une habitante de Kintambo ayant requis l’anonymat.
« Vaut mieux prévenir que guérir », dit un proverbe célèbre.
La présence des déchets plastiques et de toutes autres immondices sur la surface de la rivière makelele peut exposer la population à des nombreuses maladies telles que la malaria et la typhoïde. La population doit toujours participer à l’assainissement du milieu sans attendre l’intervention du gouvernement, car les conséquences liées à ces immondices retomberont sur elle et non sur le gouvernement.
Pour rappel, le Gouverneur de la ville de kinshasa, Gentiny Ngobila avait interdit depuis le 21 Janvier 2021, l’utilisation des emballages en plastique à Kinshasa. Cette décision est toujours loin d’être mise en œuvre dans les rues de la capitale.
Eureka Mafuta /Stagiaire UCC