Plusieurs jeunes filles et femmes à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, portent de plus en plus des perles à la hanche. Et pour objectif : se faire belles aux yeux du monde et plus précisément des hommes aux regards appuyés, apprend-t-on de certaines personnes qui voient dans cet ornement une façon de communiquer, de s’embellir et de plaire à leurs partenaires.
A en croire des témoignages concordantes, le fait ne serait pas nouveau au Congo Kinshasa où, à l’époque de l’indépendance du pays, des femmes mariées surtout en portaient décemment parfois pour le plaisir de leurs maris.
Si à l’époque, ces perles étaient cachées sous une tenue vestimentaire qu’on portait, force est de constater que, de nos jours, cette perle est exhibée à la merci de tous. L’opinion est néanmoins partagée à ce propos.
Questionnée à ce sujet, Sonia, étudiante à une Université de la place estime que ce serait un moyen devant servir à améliorer la morphologie corporelle chez les jeunes filles et surtout chez les fillettes.
« Moi je les porte pour me rendre belle en améliorant ma morphologie féminine. Le port de ces perles permet de souligner ma féminité et ma sensualité », a-t-elle affirmé.
Pour, Kazadi, le mari à Kapinga, le port des perles est devenu un phénomène qui met en balance la personnalité et l’identité de la femme.
« Ma femme les portes pour renforcer sa beauté, et également pour tenter de me séduire encore et encore. Je ne vois en celà aucun mal dans la mesure où elle le fait pour des motifs sains », a-t-il déclaré.
Une certaine opinion estime que beaucoup de femmes semblent exagérer dans les ports des perles. En effet, au lieu de rester un ornement intime comme dans le passé, des filles, certes mal intentionnées, le feraient pour autre motif. Celui de vouloir exposer leurs parties intimes afin de s’attirer la sympathie d’un homme.
« Quand j’étais jeune, je portais assez souvent des perles à ma hanche. C’était le symbole de la beauté pure, de l’innocence et de l’humilité aussi. Ce qui ne me semble pas le cas avec nos filles de cette génération », a avoué, Maman Mateso, une femme d’une septantaine d’années.
Et à Papa Jean Kabongo de marteler : « Par la manière dont ces perles sont utilisées aujourd’hui, ça donne matière à réflexion. Car de fois, les jeunes filles en portent expressément les habits légers et préfèrent exposer leurs parties intimes ( ex: le ventre, nombril etc..) juste pour pouvoir valoriser ces perles qui leur servent alors pour séduire les hommes faibles d’esprits. »
Certes, la beauté d’une femme peut être renforcée par le port des perles aux reins. Mais ceci doit respecter au préalable les us et coutumes de notre milieu social pour ne pas blesser les consciences. Tel est le cas en Rdc où la dépravation des moeurs n’est plus à démontrer.
Choisie Kayibadi/Stagiaire IFASIC