La prochaine réunion annuelle entre la Direction de la SNEL et le Banc Syndical se tiendra à la fin du mois d’octobre 2023 à Kinshasa.
Il sera l’occasion pour le Directeur généra de cette entreprise de l’État congolais, Fabrice Lusinde wa Lusenge et ses interlocuteurs de faire le tour d’horizon complet des chiffres clés et des avancées réalisées en matière d’emplois à la SNEL.
Un rendez-vous tant attendu concernera entre autres le Bureau de la Délégation Syndicale nationale et le Département des Ressources humaines», a déclaré, le DG Lusinde qui tient coûte que coûte à améliorer les conditions sociales du personnel de la société sous sa responsabilité.
Lors de ces assises, un des points clef sera la présentation des dossiers de régularisation des journaliers qui devraient recevoir l’approbation du Conseil d’Administration de cette entreprise du Portefeuille de l’État.
Soucieux de mettre ses agents et travailleurs dans de bonnes dispositions psychologiques pour offrir à la SNEL un travail de qualité,
Fabrice Lusinde wa Lusenge ne cesse de multiplier les actions sociales pour améliorer leurs conditions socio-professionnelles
C’est ainsi qu’après l’application du 3ème palier du SMIG au mois d’août 2023 en faveur de l’ensemble du personnel, une promotion à titre exceptionnelle (PTE) a été accordée depuis le vendredi 08 septembre 2023 à 688 agents des catégories socio-professionnelles 3.1 à 4.3
Pour le DG de la SNEL SA, cette prime vise à revaloriser et de récompenser à juste titre, la base des travailleurs de la SNEL, les plus petits en grade, mais les plus braves d’entre nous ».
« Plus aucun agent à la SNEL ne devrait partir en retraite au bout d’une carrière de 30 ans et plus, avec un grade inférieur à la catégorie socio-professionnelle 5.1« , a-t-il déclaré
Et de marteler : Pour moi, ce n’est que justice d’élever cette catégorie du personnel qui travaille sans relâche et avec abnégation, pour améliorer le service public de l’électricité, pour notre bien-être à tous» avant d’annoncer que la prochaine grande étape dans le cadre de la politique de l’emploi à la SNEL consiste à la régularisation de la situation des journaliers des entités d’exploitation à Kinshasa et dans toutes les provinces.

Notamment les opérateurs des postes haute et moyenne tension et des centrales hydroélectriques, les lignards, les techniciens, les dépanneurs dans les CVS, pour ne citer que ceux-là.
Le Dg Fabrice Lusenge tout en déplorant sans hypocrisie qu’aujourd’hui, l’effectif des agents d’exécution et des agents de maîtrise est au plus bas, a tenu à rappeler que le personnel de ces deux catégories socio-professionnelles constitue les chevilles ouvrières de la SNEL.
Et que sans l’intervention sur le terrain, il ne sera pas possible d’améliorer la desserte. Cela est d’autant vrai que dans les sociétés d’électricité, ces deux catégories du personnel représentent 85% de l’effectif total (1 agent sur 6), à la SNEL, les agents d’exécution et de maîtrise constituent moins de 75% de l’effectif soit 3 agents pour 1 cadre.
Quid des journaliers de la SNEL ?
En effet, ce sont des femmes et des hommes dont bon nombre d’entre eux sont des diplômés, électriciens, techniciens, ingénieurs techniciens, industriels ou autres.
Des personnes dévouées qui travaillent depuis de longues années avec la promesse d’une embauche mais sans véritable contrat de travail et sans prise en charge de l’employeur en cas d’accident de service. Par voie de conséquence, la régularisation de leur situation devient une nécessité voire un impératif.
Pour le DG de la SNEL SA, ce processus devrait se mettre en place progressivement dans les prochaines semaines, les prochains mois suivant les moyens financiers disponibles et le budget alloué aux charges du personnel.
Et de préciser que la priorité sera accordée aux techniciens, c’est-à-dire, ceux qui participent directement à la production, au transport et à la distribution de l’électricité, le cœur de métier de la SNEL.
Alors que depuis son avènement à la tête de la SNEL, Fabrice Lusinde Lusenge abat un travail de titan, ses détracteurs ne cessent de lui jeter des peaux de bananes sur son chemin.
ll est regrettable des réunions en apartés et autres rencontres hostiles au DG de la SNEL se tiennent dans les salons huppés de la capitale pour chauffer à blanc quelques journaliers de la SNEL.
Quoi qu’il en soit, le DG Fabrice Lusinde s’illustre par sa capacité managériale digne d’un grand mandataire publique d’une société congolaise dont l’apport pour le développement de la Rdc rentre dans la vision du chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Aujourd’hui, au sein de cette entreprise de l’État, une chose est évidente : Pas d’arriérés des salaires à la SNEL, ni de retard de paiement autant pour les impôts, les taxes et les cotisations sociales.
Philippe Dephill Lipo