Dans une mise au point sur la situation qui prévaut actuellement dans le territoire de Yumbi (Mai Ndombe), M. Joachim Maurice Nkumbo Kiswa, président du noyau stratégique pour la paix, la réconciliation et la stabilité (NPRS), et Le.Mingeli , secrétaire général dudit Noyau affirment avoir appris avec consternation la résurgence des tueries.
Et pourtant, ce territoire récemment sinistré en 2018 pour lequel les élections présidentielles et législatives ont été momentanément annulées au motif d’affrontement tribal entre les deux communautés, en l’occurrence les Batende et les Banuni Bobangi.
Les mêmes causés produisant les mêmes effets, un Mutende répondant au nom de Pablo Bakana Nkama du village Molende a été sauvagement assassiné dans les îlots très proches de la localité de Nkolo où habitent en symbiose les deux tribus de façon hétérogène.
La mort de Bakana Pablo risquerait de remettre le compteur à zéro dans la situation sécuritaire dans ce territoire, si nous ne prenons pas garde, a alerté le président du NPRS.
Les auteurs de cet assassinat crapuleux ne sont pas encore à l’heure actuelle connus. Par conséquent, la communauté Batende grogne et crie à la vengeance si rien n’est fait de la part du gouvernement.
C’est-à-dire qu’il attend du gouvernement l’établissement de la responsabilité à l’issue des enquêtes sérieuses susceptibles d’offrir des résultats non biaisés à la population.
Les Batende accusent les Banunu d’être à la base de cet assassinat du fait de leur revendications de la propriété de ces ilots, qui selon eux, leur reviendraient de facto et non aux sujets Nunu.
Par ricochet, les Batende n’y ont pas accès facile depuis les évènements sanglants de 2018 de triste mémoire pour lesquels les deux communautés partagent les victimes.
Notons que depuis ces événements de 2018, les Batende n’ont pas l’accès facile dans ces ilots pour lesquels dont les Banunu revendiquent la propriété sans aucune contrepartie.
Pour mettre fin aux interdits des uns et des autres, et remettre ensemble les deux communautés, le NPRS avait procédé à la mise en place d’une plateforme de réconciliation qui a produit des résultats attendus.
il avait été convenu notamment que tout le monde, à savoir : Motende et Monunu circulent librement sur tout le territoire de Yumbi ; l’accès dans les îlots est relativement repris des échanges entre les deux communautés ont normalement repris, les activités sportives ont repris ( allusion faite au match de Mansele)
Malheureusement, le même scénario de 2018 avec ses effets collatéraux risquerait de se reproduire si les interférences des uns et des autres cherchant à déstabiliser la paix chèrement acquise ne cessent pas.
Sur ce, la NPRS recommande au gouvernement de la Rdc de se saisir du dossier pour imposer la paix avant et après les élections, d’accompagner et de faciliter la campagne de tous les candidats sur toute l’étendue du territoire de Yumbi. De veiller au processus et aux opérations de vote pour empêcher la tricherie et les fraudes qui sont souvent porteurs de germes de conflits
Le NPRS demande aussi au gouvernement de tout mettre en œuvre pour que la population de Yumbi bénéficie des élections libres, transparentes et apaisées en décembre 2023
Rédaction