L’Editeur-délégué du quotidien Kinois Forum des As, José Nawej, a tiré sa révérence le 28 octobre 2023 au Centre Médical de Kinshasa (CMK). Cette nouvelle a bouleversé l’ensemble de la famille communicationnelle congolaise, en particulier celle de Kinshasa, mais également tous les lecteurs assidus habitués de lire les éditoriaux de cet éminent journaliste.
Les hommages se sont succédés et continuent de pleuvoir après cette douloureuse nouvelle. A notre niveau, nous ne pouvons pas non plus passer sous silence notre collaboration avec celui qui fut notre ainé, notre patron et notre mentor.
Nous nous souviendrions longtemps de ce vaillant plumier de la presse congolaise, avec lequel nous avons découvert le Maroc en 2013, en compagnie de Freddy Mulumba Kabuayi (ex DGA de la RTNC), Bomela (Ancien journaliste du quotidien L’Avenir) et Luc Roger Mbala (Actuel patron du journal Nouvel Observateur).
Editeur-délégué du quotidien Forum des As, José Nawej fut parmi les grands journalistes qui appréciaient mon courage et mon engagement dans la profession.
Vers les années 2015, il me proposa de faire partie intégrante de la rédaction de Forum des As, avec comme recommandation, de convaincre également mon aîné Théo Kimpanga Indo-Le, alors que nous prestions encore au sein du quotidien La Référence Plus. Il a donc tenté de nous débaucher.
J’en ai fait part à Théo Kimpanga, qui a refusé de mordre à l’hameçon.
En attendant mon débauchage complet, je lui ai proposé que je sois considéré dans un premier temps, comme collaborateur extérieur.
C’est alors que j’ai commencé ma collaboration au sein de ce quotidien de la 11e Rue Limete, avec l’une des plus belles rédactions de Kinshasa et une imprimerie sur place.
Soucieux de me voir prester à temps plein, il décida de mettre un terme à cette collaboration. Malheureusement pour lui, je n’étais pas prêt (jusqu’à ce jour d’ailleurs) à quitter La Référence Plus, ce quotidien qui m’a permis de forger une partie de mon avenir. Néanmoins, nos relations sont restées soudées. Je garde de lui le souvenir d’un partisan de l’amour du travail bien fait, mais alors très bien fait.
Paix éternelle à son âme.
José Wakadila