La Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) de la République Démocratique du Congo est confrontée à d’importants défis, d’après les informations récentes de la Coalition pour l’Action et le Soutien à l’État de Droit (CASE).
La CASE a identifié plusieurs préoccupations majeures, notamment :
- Les machines à voter commandées par Denis Kadima ne sont pas capables de conserver les données des votants en raison d’un dysfonctionnement technique grave. Les machines se formatent automatiquement, entraînant la perte des données.
- Des retards dans la livraison des batteries et une quantité insuffisante de groupes électrogènes non encore déployés sur le terrain compliquent la situation.
- La CASE met en garde les partis politiques et la Société Civile sur l’impossibilité technique de la tenue des élections en RDC, qualifiant le processus électoral actuel de « grosse aventure suicidaire ».
- La coalition regrette la décision du gouvernement congolais de demander le départ de la MONUSCO et considère la demande tardive d’un appui logistique comme une indécence.
- La CASE exprime son étonnement face au silence prolongé des acteurs politiques et de la Société Civile face à la crise électorale imminente.
- La coalition appelle la classe politique congolaise à reconnaître que des élections justes exigent la mise en place d’une nouvelle CENI et un délai raisonnable de deux ans de préparation
La Rédaction