Les élections présidentielles législatives provinciales et municipales se sont tenues en République Démocratique du Congo sur fond des tensions.
Non seulement ces élections qui ont lieu pendant deux jours sont qualifiées de ‘ chaotiques ‘ par une certaine opinion à cause de plusieurs dysfonctionnement des matériels électroniques et du grand retard dans le déploiement de ceux-ci dans plusieurs sites, elles auront été aussi chaotiques sur le plan sécuritaire affirment d’autres opinions.
Pour s’en convaincre, une vidéo postée et devenue virale sur les réseaux sociaux font état d’une humiliation de la femme congolaise.
En plein air et n’ayant pas à ses côtés des agents de l’ordre pour la protéger suffisamment, la dame dont l’identité n’a pas encore été publiquement divulguée, a été déshabillé et copieusement tabassée.On en ignore actuellement l’état de santé !
En écoutant ce que ses bourreaux rapportent dans cette vidéo, un analyste pourrait arriver à cette conclusion partielle :
Le seul pêché commis par cette electrice à ce lieu de vote serait d’avoir sans doute voté pour le candidat n’3 Moïse Katimbi dans un milieu kasaien réputé être celui du candidat n’20.
Comment les femmes regroupées dans plusieurs organisations nationales et internationales des droits humains et droits de la femme pourraient réagir face à ce traitement cruel à l’endroit d’une semblable pour avoir accomplir comme bon lui semblait son devoir civique ?
C’est justement pour pousser les femmes du monde surtout à délier leurs langues que nous nous sommes permis à l’instar sans doute d’autres médias de publier cette vidéo en dépit de son caractère choquant.
Le gouvernement de la République Démocratique du Congo est certes informé de cette situation qui avilit la dignité féminine. Sa déclaration est attendue non seulement pour le cas en espèce, mais pour dénoncer tout acte criminel posé sur l’ensemble du territoire national par des militants et sympathisants des candidats aux élections à tous les niveaux.
Il va de soi que le ministère de la justice et celui des droits humains se penchent sérieusement sur des cas pareils. Et que les auteurs soient sévèrement punis
Voyons voir…
Philippe Dephill Lipo