Les motards notoirement » Wewa ‘ se permettent désormais de tout faire dans les rues de Kinshasa capitale de la République Démocratique du Congo, et ce, sous les regards impuissants des agents de l’ordre.
Pour s’en convaincre : Au lieu d’aller enterrer un des leurs dans la dignité et le respect dû naturellement aux défunts, ces ‘ Wewa’ , laissant de côté le corbillard, se sont permis de transporter le corps sans vie de leur camarade sur une moto en allant l’enterrer bruyamment dans un cimetière.
Dans leur cortège funèbre désordonné sur la voie publique, un évènement malheureux s’est produit le jeudi 11 janvier 2024 sur la route Nsona Nkulu :
Le cercueil contenant la dépouille mortelle de l’illustre disparu va soudainement se détacher de la moto où il était placé et lié. Et tomber violemment sur la chaussée tout en résonnant bruyamment comme un colis de bois de chauffage.
Un acte exécrable et humiliant pour le défunt qui va se retrouver hors de son cercueil. La vidéo relative à l’événement devenue virale sur les réseaux sociaux est très choquante.
Pour les membres de la famille en pleurs, la douleur d’avoir perdu d’une manière tragique un être cher s’est amplifiée.
A en croire des anonymes ayant vécu l’événement, le mort serait inhumé probablement avec des écorchures et une tenue déchiquetée. Le jeune homme était décédé il y a quelques jours dans un accident de circulation vers Mbanza ngungu en descendant Dilombele.
A Kinshasa comme dans la plupart des villes pays, enterrer un défunt a généralement cessé d’être un moment douloureux pour les familles d’accompagner dignement leurs défunts dans leurs dernières demeures.
Lors des funérailles d’un Kuluna, d’une femme prostituée ou même d’un vieillard du coin ou encore d’un être humain quelconque, des chants empreintes d’immoralité et des danses obscènes sont très souvent exécutées par des amis et connaissances souvent dans un état d’ébriété.
Parfois même les familles se voient dépossédés des corps sans vie de leurs défunts par des gangsters pour être transportés sans aucune marque de respect jusqu’au lieu de l’enterrement.
Comment redonner un sens du respect aux morts pendant leur enterrement ? Existe-t-il en République Démocratique du Congo une loi en la matière ?
Philippe Dephill Lipo