Très préoccupé par la situation qui prévaut dans son fief électoral de Kimpese, le député national élu du territoire de Songololo, André Wameso qui est également Directeur de cabinet adjoint du Chef de l’Etat en charge des questions économiques et financières, s’est exprimé suite aux violences enregistrées ces derniers jours dans cette partie de la province du Kongo-central.
L’élu de Songololo en effet regretter les circonstances malheureuses survenues dans sa circonscription. « Aujourd’hui devrait être un jour de joie parce que c’est le jour de notre première session où nous installé le bureau d’âge de l’Assemblée nationale, mais c’est plutôt un jour de tristesse parce que j’ai reçu beaucoup de messages sur la situation de Kimpese où la population voulait marcher contre l’insécurité grandissante, mais la Police a fait usage des armes à feu, ce qui a causé la perte en vies humaines », a-t-il regretted, avant d’exprimer sa profonde tristesse suite à la repression de la marche organise à Kimpese, en raison de l’insécurité.
Il a par ailleurs exprimé sa détermination inébranlable à défendre et à faire entendre les préoccupations de ses électeurs à l’Assemblée nationale et dans d’autres institutions du pays. « Les autorités compétentes en matière de sécurité ont déjà été saisies pour prendre les mesures appropriées et punir les auteurs des bavures policières à Kimpese.
En outre, l’honorable André Wameso a demandé aux autortés compétentes en matière de sécurité, de tout faire pour sécuriser la population et leur bien, car c’est depuis deux semaines que les inciviques sèment la terreur dans cette partie de la province du Kongo-central.
Présentant ses condoléances aux familles éprouvées, il a promis de s’impliquer personnellement dans cette affaire, afin que les auteurs de ces actes soient arrêtes et déférés devant les juridictions compétentes, afin de subir la rigueur de la loi.
Au finish, l’élu du territoire de Songololo a annoncé de descendre sur le lieu, pour s’enquérir de la situation.
Les faits
La cité de Kimpese (province de Kongo-Central, Ouest de la RDC) a vécu sous une forte tension les dernières quarante-huit heures. Le bilan des échauffourées qui ont éclaté entre la population manifestant contre les cas répétitifs de vol à main armée et les éléments des services de sécurité s’est alourdi, passant de 1 à 5 morts dont trois policiers.
Outre les pertes en vies humaines, différentes sources font également état de 16 personnes grièvement blessées et des dégâts matériels énormes.
Les autorités provinciales confirment les faits et rallongent la liste de dégâts matériels avec l’incendie du bureau de la police et la résidence d’une autorité de la Police de la circulation routière située au quartier Ime.
À en croire les sources de la société civile locale, la situation est redevenue normale et la circulation a repris depuis le matin de ce mercredi sur la Nationale n°1 après deux jours de tension dans l’ex-cité de Kimpese.
Pour sa part, le gouvernement provincial annonce une série de mesures pour le rétablissement de l’autorité de l’État, parmi lesquelles l’instauration quotidienne du couvre-feu entre 20 heures et 5 heures du matin afin de traquer ”tous ceux qui portent illégalement les armes”, a indiqué le ministre provincial de l’Intérieur.
Pour rappel, la cité de Songololo a enregistré plusieurs cas d’insécurité, l’attaque des institutions médicales est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, obligeant toutes les forces vives à initier trois jours de ville morte du 29 au 31 janvier 2024, que les services de sécurité ont annulé la veille, dimanche 28 janvier.
Pour rappel, la situation sécuritaire reste préoccupante à Kimpese. Des affrontements entre la population et la police à l’appel d’une journée ville morte lancée en début de semaine par la société civile pour dénoncer l’insécurité grandissante qui sévit dans cette partie de la province.
Les bandits armés sèment la panique et la désolation depuis plusieurs mois avec des irruptions dans les domiciles des opérateurs économiques ainsi que dans des hôpitaux de la cité de Kimpese avec des armes à feu et blanches, emportant plusieurs biens et matériels au grand dam des malades et des autres victimes.
La population sortie dans la rue pour manifester contre la décision des autorités qui ont interdit cette marche annoncée pacifique. La police a fait usage des tirs à balle réelle déclenchant ainsi ces échauffourées.
José Wakadila