Un motard communément appelé wewa est décédé et un autre grièvement blessé de suite d’un accrochage malheureux qui avait eu lieu au niveau de la Gare centrale de Kinshasa entre les éléments de la police nationale et les conducteurs de moto le jeudi 15 février 2024 à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo
En cause, l’interdiction formelle des moto-taxis d’accéder à la commune de Gombe, une décision prise par le Vice ministre vice-premier en charge de l’intérieur, Peter Kazadi, interdisant aux moto-taxis et marchands à la sauvette d’accéder dans la commune de la Gombe à Kinshasa,
Le bras de fer musclé entre les policiers et les conducteurs de motos a été fatal : un wewa était décédé et un autre gravement blessé.
En fait, depuis la prise de cette décision, plusieurs motos appréhendées sur les artères de la commune de la Gombe ont été saisies le mardi 13 février 2024 par la Police nationale congolaise à la hauteur de la commune de la Combe.
Et pour dissuader les autres wewa à ne pas oser circuler dans la commune phare de la capitale congolaises, les engins saisis ne pourraient plus être restitués à leurs propriétaires.
« L’interdiction des motos dans la commune de la Gombe est de mise, c’est-à-dire qu’il y a des limites lorsque vous savez que vous vous voulez accéder dans la commune de la Gombe et que vous êtes sur la moto, changez pour prendre un véhicule, entrez et vaquez librement à vos occupations. La moto n’est peut plus franchir la commune de la Gombe. Toutes les dispositions ont été prises quant à ce.
Exceptés les motos de livraison des nourritures qui seront bien identifiées par l’Hôtel de Ville, et pour le reste même les motos des particuliers sont strictement interdites », avait déclaré le chef de la Police ville de Kinshasa, le général Blaise Mbula Kilimbalimba.
Pour les wewas, la mesure d’interdiction d’accès à la commune de la Gombe prise à leur endroit est tout simplement injuste, ils appellent ainsi à sa levée immédiate.
Reste à savoir jusqu’à combien de temps la police tiendrait le coup en ce sens que ce n’est pas la première fois que de telles mesures aient été prises.
Philippe Dephill Lipo