L’ex joueur brésilien Daniel Alves a été condamné ce jeudi à quatre ans et demi de prison, plus cinq ans de liberté surveillée, par le tribunal de Barcelone pour le viol d’une femme dans les toilettes d’une discothèque, dans la nuit du 30 au 31 décembre 2022.
Daniel Alves a été condamné ce jeudi à quatre ans et demi de prison, plus cinq ans de liberté surveillée, par le tribunal de Barcelone. Accusé du viol d’une femme de 23 ans dans les toilettes du salon VIP d’une discothèque de la capitale catalane, le Sutton, dans la nuit du 30 au 31 décembre 2022, le joueur brésilien était convoqué ce 22 février au tribunal pour connaître le verdict de son procès, tenu du 5 au 7 février dernier.
« Les juges ont considéré que la victime n’était pas consentante et qu’il existe des preuves, en plus du témoignage de la plaignante, permettant de considérer le viol comme prouvé », ont précisé les juges ce jeudi. L’ancien latéral devra aussi verser 150 000 euros à la victime, qui « ne dort plus, prend des médicaments et sort maintenant à peine de chez elle », selon les déclarations de sa cousine pendant le procès.
« Le tribunal considère comme prouvé le fait que l’accusé a brusquement saisi la plaignante, l’a jetée au sol et l’a pénétrée vaginalement, en évitant qu’elle ne bouge, alors que la plaignante disait non et qu’elle voulait s’en aller », a ajouté le tribunal ce jeudi. L’ex-joueur a fait savoir qu’il allait faire appel.
Le parquet avait requis neuf ans de prison
«Je ne suis pas un homme violent », s’était défendu Daniel Alves, ex-joueur du Barça, du Paris-SG et de la Juventus, lors de son procès, assurant que la relation sexuelle avec la plaignante était consentie. Le joueur avait demandé à être innocenté ou, à défaut, à n’être condamné qu’à un an de prison, peine déjà purgé vu qu’il était incarcéré à titre préventif depuis le 20 janvier 2023 et que toutes les demandes de libération sous caution avaient été rejetées.
Le Brésilien, qui avait livré cinq versions différentes concernant les faits reprochés, insistant sur son état d’ébriété durant cette nuit précédant la Saint-Sylvestre, sachant que si l’alcool était retenu par les juges comme une circonstance atténuante, sa peine ne pouvait dépasser six ans d’emprisonnement. Au terme du procès, le parquet avait requis neuf ans de prison, alors que les avocats de la plaignante en demandaient douze.
L’Equipe