La salle des conférences de l’hôtel Memling de Kinshasa à accueilli le mercredi 20 février 2024 le Dialogue citoyen pour la maximisation des recettes minières.
Une activité organisée par le COREF et mise en œuvre par le Centre Cartel avec le concours technique et financier de la Deutsche Geselischaft Zusammenarbeit ( GIZ)) et l’union européenne sous la modération de l’ingénieur Jean Jacques Kayembe, coordonnateur national de l’ITIE -Rdc.
Ce Dialogue auquel avaient pris part plusieurs acteurs de la société, des cadres administratifs travaillant dans des institutions publiques était un cadre propice pour l’assistance de réfléchir sur l’amélioration des recettes minières de l’état congolais.
Trois discours protocolaires ont été prononcés tour à tour par Madame secrétaire exécutif adjoint du COREF, par Madame Herminie Delannne, Conseillère technique au GIZ et par Monsieur Romain Ravet Directeur pays du centre carter-Rdc. Tous ces trois orateurs ont, chacun à sa manière et avec ses propres mots, circonscrit le contexte de la tenue de cette activité citoyenne.
De leurs parts, MM. Baby Matabishi, coordonnateur Revenu ITIE – PGIE, Fabien Mayani, Directeur du programme PGIE,. ont eu à présenter le projet en parlant notamment de son contexte, des objectifs, de la méthodologie, et de son chronogramme.
A croire ces deux experts en la matière, ce dialogue résulte d’un constat fait à la suite d’un travail de terrain effectué par le Centre Cartel dans les filières des Mines en République Démocratique du Congo, notamment dans le Grand Katanga.
Trois facteurs parmi tant d’autres ont motivé la tenue dudit dialogue, à savoir :
- Les résultats de leur enquête ont révélé un écart des recettes entre celles que les miniers payent à l’état congolais et celles qu’ils auraient dû payer.
- Très faible niveau de coordination ( manque suffisant d’informations entre les services étatiques compétents)
- Le souci d’amélioreri les recettes minières publiques.
L’objectif général de ce dialogue citoyen est donc de contribue à l’amélioration desk recettes de l’état . De manière opératoire, il se veut d’accompagner les organisations de la société civile en leur permettant de renforcer leurs’ capacités techniques. Aussi de renforcer leur capacité citoyenne pour être à même de comprendre la culture des miniers.
De part de sa méthodologie, ce dialogue permet de un travailler avec un certain nombre d’acteurs sociaux qui vont constituer des pools d’experts.
Pour ce projet qui se concentrera exclusivement dans les filières minières ( cuivre et cobalt) et
dont la mise en œuvre s’étend à 16 mois, 15 experts seront formés à raison de 5 par provinces : Le Haut Katanga, le Lualaba etô la ville province de Kinshasa. A la fin de leur formation, ces derniers seront capables d’interagir avec l’administration fiscale.
Du point chronologique, le Dialogue citoyen pour la Maximisation des recettes minières,, comportera plusieurs phases :
- phase préparatoire qui est le lancement de cette activité. – Sélection des acteurs sociaux, – planification avec les acteurs sociaux, — Collecte des informations auprès des acteurs sociaux, – Suivi…
Des échanges et partage ayant suivi toutes les interventions, un constat amer a été fait auquel les acteurs sociaux doivent s’attaquer : la mobilisation des recettes minières publiques restent encore très faibles, d’où la nécessité de dialoguer.
Trois problèmes ont été relevés à trois niveaux nécessitant ainsi un dialogue : – problème d’ordre légal, problème d’ordre institutionnel, problème d’ordre culturel.
Ainsi la réussite dans la mobilisation des ressources financières dépend de l’adhésion massive des acteurs sociaux, de leur disponibilité…
Philippe Dephill Lipo