Le 8 mars 1977 – 8 mars 2024, c’est 47 ans jour pour jour que le monde célèbre la Journée internationale de la femme, dédiée à la lutte pour les droits des femmes, une cause qui a obtenu une réponse des Nations Unies après de multiples revendications.
Les femmes ituriennes ont marché ce 8 mars 2024, arborant une bande blanche sur la tête et un polo noir en signe de deuil, pour commémorer la Journée internationale de la femme sous le thème « Investir en faveur de la femme ».
De la salle plénière de l’Assemblée provinciale à la salle Saint Joseph de Nyakasanza, diverses organisations féminines, femmes policières, leaders, militaires, veuves, malgré la chaleur, ont uni leurs pas en solidarité avec les victimes de la guerre dans l’Est du pays, conformément aux souhaits des autorités congolaises.
Madame Marie Louise Uronya, à la tête de la Division provinciale du Genre, de la Famille et de l’Enfance, a souligné l’importance de témoigner de la force des femmes et du rejet de la guerre qui leur est imposée. Elle a appelé les femmes ituriennes à se pardonner sincèrement lors de cette marche pacifique.
Madame Jeanne Allash, conseillère du gouverneur en charge du Genre, Famille et Enfant, a retracé l’historique du 8 mars, soulignant les luttes des femmes à travers l’histoire, aboutissant à la reconnaissance officielle de cette journée par les Nations Unies en 1977.
Elle a également évoqué les douze domaines abordés lors de la quatrième conférence de la femme en Chine, soulignant leur importance dans l’évaluation de l’égalité entre les hommes et les femmes.
Le Vice-gouverneur de l’Ituri, le Commissaire divisionnaire Raüs Chalwe, au nom du gouverneur, a souhaité une joyeuse fête aux femmes ituriennes, les encourageant à redoubler d’efforts pour atteindre leurs objectifs, notamment en contribuant à la paix dans la province par l’éducation des enfants et la sensibilisation de masse.
Une cérémonie officielle s’est tenue dans la salle Saint Joseph de Nyakasanza, en présence des membres des Nations Unies, des organisations de femmes, des femmes humanitaires, des veuves et d’autres femmes vulnérables de la province de l’Ituri.
Patrick Ndibu Van