La Ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, connaît ces deux derniers jours ( dimanche 07 avril et lundi 08 avril 2018) des pluies diluviennes aux conséquences environnementales énormes.
Plusieurs dégâts humains et matériels sont enregistrés dans plusieurs coins de la ville, un sévère avertissement que les Kinoises et Kinois devraient prendre la situation au sérieux.
Des témoignages rapportent que la pluie qui était tombée à foison dans la nuit du dimanche 07 avril à lundi 08 avril 2024 avait causé la mort inopinée de 8 personnes, toutes membres d’une même famille, suite à l’effondrement d’un mur mitoyen de leur habitation avec leurs voisins au quartier Cité des Anciens combattants dans la commune de Ngaliema.
Tous les corps des victimes seraient en ce moment gardés à la morgue du Camp Tshatshi au moment où le propriétaire de l’ouvrage fissuré ayant causé l’irréparable serait interpellé.
Cette même pluie a causé également des inondations dans quelques lieux de la commune de Limete et Matete où la circulation est paralysée depuis deux jours. Notamment dans les quartiers de Mpudi, Batende et Kinsaku.
D’autres sources font état de beaucoup de dégâts matériels appartenant à la population logeant le long de la rivière Makelele dont les eaux avaient quitté leur lit jusqu’à envahir les habitations et chasser leurs occupations.
En ces jours-ci, la capitale congolaise connaît des vagues des chaleurs qui battent des records depuis plusieurs décennies, un phénomène qui ne laisse pas l’opinion populaire indifférence
Selon ce que rapportent certaines sources bien informées, la moyenne des températures ressenties à Kinshasa irait jusqu’à 45 °C et celle qui est ambiante serait autour de 34 °C
Il y a peu, des tempêtes lors d’une pluie qui n’aurait duré que dix minutes, avaient emporté les toits de plusieurs bâtiments du lycée Kimwenza et de l’Université Loyola dans la commune de Mont ngafula.
A en croire, des Environnementalistes Kinshasa serait déjà en pleine ère du dérèglement climatique. De sorte que l’ex Léopoldville se trouverait dans l’obligation de reconsidérer son regard vis-à-vis de son écologie, qui est : « l’action de l’homme sur la nature et la réponse de la nature à l’homme ».
Selon les prévisions de la Métellsat publiées depuis l’année passée, Kinshasa connaîtra de fortes pluies au mois d’avril et de mai avant l’avènement de la saison sèche.
C’est ainsi que des spécialistes en la matière martèlent qu’il est plus qu’important
d’éveiller les communautés congolaises par les alertes-climats, pour qu’elles arrivent à développer une résilience quant à ce.
Ces alertes éviteraient éventuellement aux communautés plusieurs pertes en vies humaines et des dégâts matériels énormes.
Une action salutaire que des églises, les leaders d’opinion, les écoles, universités et marchés publics et autres groupes influents dans la communauté devraient s’impliquer activement pour sauver des vies et pourquoi pas l’environnement.
Philippe Dephill Lipo