L’ancien Vice-Ministre chargé des hydrocarbures dans le gouvernement Ilunkamba, Moussa Mondo, serait mis aux arrêts après le décès le dimanche 14 avril 2024 de son épouse Khadija Alissa à l’hôpital initiative Plus, apprend-t-on le lundi 15 avril 2024 de plusieurs sources locales qui en relayent la triste nouvelle.
Cet homme politique, membre du Parti du Peuple pour le Reconstruction et le Développement (PPRD), serait accusé d’avoir administré coups secs et blessures ayant été à la base de la mort de sa conjointe nationalité malgache.
Un drame intervenu alors que Moussa Mondo, musulman pratiquant comme sa défunte femme de venait d’observer 40 jours de carême.
Des témoignages anonymes font état que Moussa Mondo et Khadija Alissa se seraient rencontrés en Iran. Arrivés à Kinshasa, les deux amoureux de seraient mariés dans l’intimité au bureau de l’ancien bourgmestre de la commune de la Gombe alors que la victime m’aurait pas une famille appropriée sur le sol congolais.
Comment frapper sa propre femme jusqu’à lui ôter précocement la vie ? Un comportement cruel qui ne cadre pas avec les enseignements du coran !
Les violences conjugales sont toujours à la mode dans plusieurs foyers en République Démocratique du Congo en dépit de la célébration avec pompe de la journée internationale des droits de la femme sur toute l’étendue du territoire national.
Plusieurs femmes, y compris des épouses des hommes politiques, opérateurs économiques et acteurs sociaux, souffrent en silence sous les toits maritaux pour éviter de subir cruellement un traitement semblable à celui qui vient de mettre fin à l’existence sur cette terre des hommes la vie à Khadija Alissa.
Si les faits s’avèrent fondés, Moussa Mondo risque plusieurs années sous les verrous.
Affaire à suivre
Philippe Dephill Lipo