Dans son communiqué de presse n°VSV/CE/2024 daté du 16 avril 2024, la Voix des Sans Voix pour les droits de l’homme (VSV), dénonce le mauvais traitement infligé au Cardinal Fridolin AMBONGO BESUNGU, Archevêque de Kinshasa, à l’aéroport international de Ndjili et demande aux autorités compétentes, d’éviter ces genres d’actes qui ternisent davantage l’image de la RDC.
Dans ce communiqué, la VSV exprime son indignation à la suite du refus d’accéder au salon VIP de l’aéroport international de N’djili imposé dimanche 14 avril 2024 au Cardinal Fridolin Ambongo BESUNGU ; alors qu’il est détenteur d’un passeport diplomatique.
En effet rappelle cette Ong de défense des droits de l’homme, le Cardinal a été victime de cette interdiction à son arrivée à l’aéroport de N’djili en partance pour Rome, en Italie, en vue de participer à une réunion du C9 (le Conseil des cardinaux qui assistent le Saint Père, Le Pape François, dans le projet des réformes de l’Eglise catholique.
Suite à cette interdiction, le cardinal a été contraint de rejoindre la salle d’attente des passagers ordinaires pour pouvoir effectuer son déplacement.
D’aucuns pensent que ce traitement infligé au Cardinal serait lié à ses différentes prises de position sur la gouvernance du pays, dont la plus récente est celle faite lors de son homélie de dimanche des Pâques, homélie au cours de laquelle, il a dénoncé entre autres, le comportement des dirigeants politiques congolais sur la situation de l’insécurité à l’Est et le manque de cohésion nationale dû à l’absence de dialogue.
Pour la VSV, que les propos du Cardinal aient plu ou pas à certaines autorités congolaises, rien ne pouvait justifier un tel acte qui aujourd’hui, a malheureusement attiré l’attention du monde sur la RDCongo ; alors que l’attention des médias nationaux et internationaux sur la RDCongo devrait plus être portée sur l’agression dont celle-ci est victime de la part du Rwanda sous couvert du M23.
Tout en condamnant énergiquement cet acte posé dans un contexte où la cohésion nationale et la tolérance s’avèrent plus que nécessaires, la VSV invite les autorités congolaises à faire cesser toute instrumentalisation des services de sécurité commis à l’aéroport et à veiller à ce que ce genre d’acte qui nuise plus à l’image de la RDCongo plutôt qu’à la victime, ne se reproduise plus dans l’avenir.
José Wak