Selon toute vraisemblance, le gouvernement de la Rdc que va diriger Madame Judith Suminwa Tuluka pourrait être publié la semaine prochaine. Cela est d’autant vrai que, selon le chronogramme du premier ministre révélé il y a quelques jours, les consultations des formations politiques devant composer cette équipe gouvernementale pourraient se clôturer le vendredi 19 avril 2024.
Un gouvernement pour relever des défis
Mais une chose est indéniable : ce gouvernement est attendu par des millions de congolaises et Congolais au regard de multiples défis que ceci est appelé à relever en cette période où le pays face à l’insécurité à l’Est à cause de la rébellion armée du M23 soutenue ouvertement par le Rwanda. Aussi de la précarité de la vie sociale de la population qui va mal en pis.
Un gouvernement réduit ?
A en croire le premier ministre Judith Suminwa Tuluka, son gouvernement serait réduit par rapport à celui des Warriors’ et comporterait en même temps des animateurs dont la compétence professionnelle ne serait pas hypothétique.
Mais, à en croire des sources proches des quartiers générales des partis et regroupements politiques membres de l’Union sacrée, cette logique de la première femme à être premier ministre de la Rdc ne passerait pas.
Le partage du gâteau
Le premier ministre Judith Suminwa souhaiterait avoir un gouvernement de moins de 50 membres, y compris elle-même, à raison de Soit députés nationaux pour obtenir un poste ministériel.
Selon certaines indiscrétions, le premier ministre ne compterait travailler avec des chefs des partis et des regroupements. Ce qui risque de lui attirer du feu…
Une profession et non plus une vocation !
Plusieurs ‘ Warriors’ du Gouvernement Sama Lukunde aimeraient encore revenir aux affaires, en faisant partie de l’actuel gouvernement en gestation, une façon, semble-t-il de se faire récompenser dignement pour avoir contribuer d’une manière ou d’une autre à la réélection du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi.
Dans l’opinion, Il est faiit un constat malheureux : un bon nombre de personnalités congolaises voudraient toujours s’accrocher au pouvoir, soit comme ministres parlementaires ou mandataires publics comme si le pays ne pourrait pas ‘ fonctionner ‘ sans leur existence ici et là.
Le vœu populaire est de ne pas voir
le premier ministre ‘enrôler’ dans son gouvernement plus de 10% des personnalités qui ont eu déjà à travailler comme ministres. Surtout ses anciens collègues du gouvernement sortant dont les actions n’ont jamais été appréciées à leur juste valeur par le commun de mortels congolais.
En Rdc, faire la politique ne serait plus une question de vocation ! Mais plutôt une véritable profession à l’instar de dispenser des enseignements à l’université, faire des recherches scientifiques dans des structures spécialisées, exercer son métier médical dans une institution de santé, conduire un bus de transport en commun, piloter un avion commercial….
L’enjeu pécuniaire pousse à faire la politique
Dans le pays de Simon Kimbangu, l’enjeu pécuniaire en faisant la politique est tellement important ces dernières années que tout le monde semble se tourner vers la politique en devenant ministre ou parlementaire.
C’est devenu même une affaire familiale : les parents qui sont des personnalités politiques et prenant de plus en plus de l’âge s’investisseraient désormais pour que leurs propres enfants leurs propres enfants leur succèdent dans cette profession
Le fait est évident si on se réfère seulement aux candidats suppléants de ces derniers dans la députation provinciale, nationale ou le Sénat que sont des femmes et des enfants.
Les congolais ne considèreraient plus la politique comme une vocation, mais comme un véritable métier pour toute sa vie. De sorte que d’aucuns sont même prêts à pactiser avec le diable pour se positionner le plus longtemps possible dans la politique pour leurs propres ventres. C’est pourquoi il y a des détournements de millions de dollars américains….
De tout ce qui précède, Madame le premier ministre devrait rester stricte concernant son critérium dans la composition de son gouvernement qui est appelé à matérialiser dans un délai raisonnable et
sans faille la grande vision du chef de l’État.
La Rdc étant une affaire de toutes les filles et tous les fils de ce grand pays aux dimensions continentales, nul n’a le droit de toujours entendre de ses oreilles les mêmes noms, mieux de voir toujours les mêmes figures revenir sur la scène politique pour gérer ce pays en s’enrichissant à gogo, et ce, en dépit du fait que ceux-ci seraient des surdoués incontestables.
Qu’on se le dise !
Philippe Dephill Lipo