Le gouverneur intérimaire du Sud-Kivu, Marc Malago, a présidé vendredi 19 avril 2024, une cérémonie historique marquant la fermeture de la base de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) à Bunyakiri. Cette base, qui était occupée par les contingents pakistanais , a été officiellement remise aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).
La cérémonie solennelle s’est déroulée sous le regard attentif des autorités locales, des représentants de la MONUSCO et des militaires congolais.
Avant la signature du mémorandum de transfert du site et des matériels, les drapeaux des Nations Unies et du Pakistan ont été abaissés , symbolisant la fin de la présence de la Monusco à Bunyakiri. Puis, dans un geste hautement significatif, le drapeau de la République Démocratique du Congo a été hissé sous le rythme solennel de l’hymne national.
Ce moment a marqué la transition de la responsabilité sécuritaire de la MONUSCO vers les FARDC.
Dans son discours, le gouverneur intérimaire Marc Malago a souligné l’importance de cette étape dans le processus de désengagement de la MONUSCO. Il a rappelé que le désengagement de la Monusco s’opère dans un contexte particulier, alors que la RDC est résolument engagée dans la lutte contre l’agression de certains pays voisins, avant de rendre les hommages mérités au Président de la République et Commandant Suprême des forces armées de la RDC, Félix Antoine Tshisekedi pour sa détermination à restaurer la paix sur toute l’étendue du territoire national.
Le transfert de la base de Bunyakiri aux forces armées congolaises est un signal fort de souveraineté et de confiance envers les capacités des FARDC à assurer la sécurité dans la région.
Signalons que la fermeture de la base de la MONUSCO à Bunyakiri fait suite à d’autres événements similaires, notamment la fermeture de la base de Kamanyola et celle d’Amsar. Ces actions marquent un pas de plus vers l’indépendance sécuritaire du Sud-Kivu et témoignent de la volonté du gouvernement congolais de prendre en main la protection de son territoire.
Bibiche Mungungu