Produire un rapport d’évaluation de la mise en œuvre du Plan national d’Investissement agricole (PNIA) de la première génération qui va alimenter l’élaboration du Plan National d’Investissement Agricole, Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIASAN) : c’est l’objectif global des assises qui ont eu lieu vendredi 19 avril 2024 au cercle Elais de Kinshasa avec l’accompagnement de la FAO.
Ce Plan national d’investissement Agricole « PNIA » vise notamment à stimuler une croissance annuelle soutenue du secteur agricole de plus de 6%, indispensable pour réduire la pauvreté, assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations congolaises et générer durablement des emplois et des revenus.
En clair, ce Plan d’investissement agricole 2014-2020 a été élaboré suite à de nombreuses contraintes d’ordre technique, économique, institutionnel qui entravent le développement du secteur agricole de la République Démocratique du Congo.
En clair, l’élaboration de ce nouveau cadre fédérateur des investissements publics et privés dans le secteur agricole à savoir le Plan National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire et Nutritionnel (PNIASAN), est conforme à la Déclaration de Malabo.
En effet, en vue de répondre directement à ces grandes orientations, ce Plan National d’Investissement Agricole est structuré en cinq programmes, répondant aux cinq axes prioritaires du secteur agricole, et est développé à travers 18 sous-programmes et 66 composantes.
De ce fait, ce document stratégique prend en compte les besoins, les acquis, les gaps à couvrir pour l’investissement et le fonctionnement du secteur sur un horizon de huit ans. En outre, il fédère l’ensemble des programmes et projets en cours et en perspective dans le secteur, en vue de réduire la pauvreté et d’éradiquer la faim, grâce à l’agriculture et la sécurité alimentaire et nutritionnelle.
Prenant la parole à cette occasion au nom du Secrétaire général à l’Agriculture empêché, Ir Liévin Mbantshi, Coordonnateur National du Programme d’urgence et d’autosuffisance alimentaire dudit ministère, a laissé entendre que l’objet de cet atelier est la formulation du (PNIASAN), un document fédérateur de tous les investissements du secteur agricole dont devront s’inspirer tous les investisseurs.
Il a par ailleurs appelé les participants, les experts issus des ministères sectoriels et sensibles à la sécurité alimentaire et nutrition, les partenaires techniques et financiers ainsi que quelques organisations internationales et la société civile intervenant sur cette thématique en RD Congo, de se concerter et de s’exprimer librement par les commentaires et orientations, afin d’atteindre les résultats escomptés.
D’autre part, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), a rappelé que le processus d’évaluation du PNIA de la première génération, et d’amorcer l’élaboration du Plan National d’Investissement Agricole de la deuxième génération, a été lancé il y a environ une année passé.
Pour la FAO, ce rapport d’évaluation du PNIA avait été validé techniquement et envoyé auprès de plusieurs partenaires et membres de l’équipe de la CT-PNIASAN. Et présentement, le processus prévoit la finalisation et l’endossement politique par le ministère de l’Agriculture, du rapport de l’évaluation du PNIA, ce qui justifie la tenue de l’atelier qui eu lieu.
Organisé par le Secrétariat général du ministère de l’Agriculture avec l’appui technique et financier de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), cet atelier des travaux de restitution du rapport d’évaluation du Plan national d’Investissement agricole (PNIA) 2013–2020, vise notamment à exploiter les données collectées dans le processus de la mise en œuvre en référence des cinq (5) axes prioritaires du PNIASAN 2013-2020 ; Exploiter de manière systématique les informations contenues dans les deux rapports de la revue conjointe du secteur agricole (2015 et 2019) ; Examiner le fonctionnement du cadre de mise en cœuvre et le dispositif de suivi-évaluation de 2013 à 2020 et enfin, Examiner la stratégie de mobilisation des ressources du secteur agricole et l’évolution du partenariat public-privé de 2013 à 2020.
José Wakadila et Science Kinkobo