Conformément au calendrier de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), l’élection des sénateurs, Gouverneurs et Vice-Gouverneurs des provinces aura lieu le lundi 29 avril 2024 sur toute l’étendue du territoire national.
Déjà la campagne électorale relative à ce scrutin qui a débuté depuis le jeudi 25 avril 2024 fait rage dans les sièges des Assemblées provinciales où des affiches des personnes sujettes sont visibles avec des messages allant dans le sens de l’amélioration du vécu quotidien de la population.
Dans la Province de la Tshopo en particulier, c’est au total 63 candidats qui vont competir pour être élus Sénateurs alors que 20 autres se sont alignés pour rafler l’unique poste du Gouverneur de province.
Cette réalité sociopolitique n’a pas laissé sans mot la DRT, une organisation créée par des filles et fils de la Tshopo se voulant un cadre citoyen des concertations, de réflexions, d’échanges d’expériences et aussi pour trouver des solutions adéquates aux problèmes auxquels est confrontée la plus grande province de la République Démocratique du Congo depuis 1960.
La DRT pour les candidats originaires
Dans une interview exclusive accordée le vendredi 26 avril 2024 à la rédaction du Journal ‘ la Référence Plus ‘ , MM. Michel Alamazani et Bruno le Maire Losendele, respectivement Secrétaire général et secrétaire adjoint de la DRT se sont exprimés à cœur ouvert par rapport à ce qui est considéré comme l’actualité politique du moment : l’élection des membres devant siéger à la chambre haute du Parlement (Sénateurs) ainsi que de ceux qui auront la gestion de l’exécutif provincial (Gouverneur et vice Gouverneur de province)
Parlant au nom de leurs pairs de la DRT, ces deux haut responsables de cette structure 100% tshopolaise recommandent aux élus provinciaux de jeter leur dévolu sur les candidats originaires de la province. Notamment au niveau du Sénat sur ceux-là qui sont des présidents des partis politiques pour un leadership politique approprié.
Parmi les cités : il y a le candidat André ipakala Abeiye Mobiko, président du parti politique ‘ l’Alliance politique pour l’émergence du Congo’ (APEMC) , le candidat Jean Pierre Daruwezi Mokombe, président du parti politique ‘ Fondation du Congo ‘ (FC) et le candidat James Bayukita, président du parti politique ‘ACTIONS’.
Quant au poste du Gouverneur de province, la DRT prie les députés provinciaux de ne point tergiverser, mais de faire le choix du candidat Tony Kapalata, président du parti politique ‘. Acton pour le Développement et l’émergence du Congo (ADEMC)
Pour la DRT, les personnalités politiques proposées à ces deux postes ne sont pas seulement des originaires de la Province de la Tshopo, mais aussi et surtout dotés d’expérience en matière de gouvernance politique et économique de la province de la Tshopo. Ils possèdent aussi des carnets d’adresses intéressants pour nouer différents liens de coopération et partenariat avec le monde dans un contexte de gagnant- gagnant.
La DRT en appelle à la conscience des députés provinciaux
La DRT regrette le fait qu’elle n’avait pas eu le temps matériel pour échanger avec des élus provinciaux tshopolais. Quoiqu’il en soit, les deux responsables de cette organisation en appellent à la conscience des députés provinciaux pour réhabiliter l’image ternie de la Tshopo.
Pour la DRT, voter des candidats non originaires comme sénateurs et Gouverneur de province, serait de rendre la Tshopo au niveau d’une infra- province.
La DRT supplie les 29 élus députés provinciaux de la Tshopo appartenant pour la plupart aux partis et regroupements politiques dont les présidents ne sont pas originaires de la Tshopo de ne pas vendre leur entité administrative à cause de l’argent.
Pour la DRT, les 24 candidats sénateurs non originaires devraient jeter l’éponge laissant ainsi aux seuls filles et fils du terroir de se mesurer entre eux. Tel est le cas des candidats UDPS Kasaiens dans le grand Katanga à qui le Secrétaire général de l’udps, Augustin Kabuya avait demandé de ne pas concourir pour des raisons évidentes.
Car le salut de la Tshopo ne proviendra que de ses enfants dont le souci est de relever désormais le défi de leur province tant sur le plan politique, économique, social et culturel.
Ainsi, entre une tentative de corruption et la dignité pour leur propre province, ces députés provinciaux doivent faire le bon choix en âme et conscience en ce sens qu’ils ont aujourd’hui le destin de la plus grande province de la République Démocratique du Congo qui est devenue l’ombre d’elle à cause de mauvais choix des dirigeants dans le passé.
Pour le Drt, les Tshopolaises et Tshopolais sont à la base de l’humiliation de leur propre province. En effet, très souvent, ces derniers ne font pas confiance en leurs propres frère et sœurs au détriment des non originaires.
Rares sont des Tshopolaises et Tshopolais qui adhèrent dans les partis politiques créés par les leurs, synonyme pour eux de les denier le statut d’un leadership exemplaire.
La DRT estime que la Tshopo a été humiliée pour la députation nationale et provinciale, d’autant plus que beaucoup d’élus que la province compte aujourd’hui appartiennent aux partis et regroupements politiques dirigés par des présidents issus d’autres provinces.
En conséquence, ces derniers auront certainement la main mise sur eux lorsqu’il s’agit de prendre de grandes décisions allant dans le sens du développement de la province de la Tshopo.
« De toutes façons, l’heure est venue de débarrasser la province de la Tshopo de l’opprobre, de l’humiliation, de la pauvreté, de la médiocrité,… » ont martelé les deux responsables de la Dynamique pour la Renaissance de la Tshopo.
Et de renchérir : « Nous avons pleinement confiance en nos 29 députés provinciaux qui vont voter utiles dans le but de prouver à la face du monde entier que la Tshopo, connue pour son hospitalité légendaire incontestable, est d’abord une affaire de ses propres enfants dont chacun est appelé à mettre la main à.la pâte » .
Quid de la DRT ?
Créée le 16 octobre 2020, la Dynamique pour la Renaissance de la Tshopo est une organisation qui milite pour la gouvernance politique et économique de la province de la Tshopo dont la superficie est de 199.565 kilomètres carrés, avec ses 7 territoires, ses 6 citée, ses 58 collectivités ou secteurs, ses 265 groupements et ses 28 tribus.
A travers des conférences, des rencontres avec des notables tshopolais, des autorités du pays et autres leaders d’opinion, la DRT n’a qu’une seule vision : Avènement d’une province de la Tshopo capable de relever des défis sur tous les domaines de la vie sociale de ses filles et fils et de tout le monde ayant choisi cette province comme sa vraie seconde province.
Actuellement, la DRT est dirigé par Michel Alamazani, Secrétaire général, originaire du territoire de Bafwasende, Économiste de formation ( Université de Kinshasa). Celui-ci est secondé par Bruno le Maire Losendele en qualité du secrétaire général adjoint, originaire du territoire d’isangi, juriste de formation (Université Libre de Kinshasa).
LRP