L’Afrique est Afrique à cause de ses nombreuses croyances et pratiques culturelles issues sans doute de l’imaginaire humain, estime une certaine opinion occidentale.
Alors que le mariage en Afrique est un grand événement à la fois social et culturel, sa façon de le célébrer diffère parfois d’un milieu à un autre, mieux d’une tribu à une autre.
En Ouganda, chez les Banyaloke, la cérémonie du mariage est célébrée d’une manière tout à fait étrange au regard des us et coutumes établis depuis belle lurette au sein de cette communauté pour sa conclusion effective.
Après presque toutes les cérémonies festives y relatives, il doit encore y avoir une dernière cérémonie. Celles-ci semblent étranges car consistant à tester et évaluer objectivement la puissance sexuelle du mari au lit.
Pour ce faire, le contrat social au sein de cette tribu établit que la tante de la mariée devra avoir une séance sexuelle spéciale avec le mari de sa nièce pour vérifier à quel point ce ce dernier serait bon et qu’il serait réellement le type d’homme qui donnerait des enfants à sa fille.
Et, puisqu’il s’agit de s’assurer que son gendre est puissant, la tante veillera soigneusement à vérifier comment fonctionne l’organe génital masculin pour rendre compte aux anciens du village si l’homme est viril ou non.
Concrètement, pendant l’acte sexuelle avec sa belle tante, celle-ci notera sa douceur sexuelle. Ils essaient tous les deux différentes positions sexuelles.
A l’issue de cette partie de jambes en l’air, cela, la tante appellera sa nièce pour lui en faire le compte rendu de tout ce qui s’était passé et du comportement sexuel de son mari. Également des positions sexuelles que son mari préférerait au lit.
Ce n’est qu’à l’issue de cette séance sexuelle que le mariage pourrait éventuellement être conclu.
En effet, selon cette tradition ougandaise de la tribu Banyakole, lorsqu’une fille atteint déjà l’âge de huit ou neuf ans, il est du devoir de sa tante de commencer à la préparer à la vie du couple et de famille.
Comme c’est le cas dans plusieurs milieux traditionnels africains, la virginité dans cette culture a une valeur inestimable. Les filles doivent ainsi s’abstenir de relations sexuelles extra-conjugale et se garder vierges jusqu’au jour de leurs mariages.
Sur le plan de la beauté extérieure, la tribu Ankole considère le physique mince comme peu attrayant, la femme aux rondelettes est tout simplement sexy.
Ainsi, lorsque les filles atteignent l’âge de huit ou neuf ans, celles qui sont maigres doivent passer par un processus d’engraissement pour accélérer la prise de poids afin de paraître attrayantes et éventuellement de séduire un prétendant mari.
Le mariage Banyakole implique plusieurs cérémonies, dont une période de cadeaux connue sous le nom de « Kuhingira » au cours de laquelle les parents et amis de la mariée lui présentent des cadeaux tels que des vaches et d’autres produits alimentaires à emporter dans son domicile conjugal.
Le jour du mariage, une cérémonie festive est organisée dans la famille de la mariée dont le père doit abattre un taureau. Une autre fête a lieu dans la famille du jeune homme marié en vue de consommer le mariage.
Mais celle-ci il doit y avoir lieu après la séance sexuelle entre le futur et sa belle tante. Il s’agit de s’assurer que l’homme est apte physiologiquement.
Une fois la confirmation faite, la jeune mariée est autorisée à consommer le mariage, elle est alors envoyée par sa tante dans la chambre nuptiale avec ses bénédictions.
De nos jours, des divorces après un bref cohabitation conjugale ont lieu à cause de l’incompatibilité sexuelle des conjoints.
Plusieurs femmes qui n’ont jamais eu des relations amoureuses avec leurs hommes pendant toute la période de leurs fiançailles sont surprises de se retrouver avec des hommes sexuellement inaptes au lit.
Si le couple ne se sépare pas, la femme se permet d’aller voir dehors pour se satisfaire, et ce, parfois même au su de son mari.
Comment savoir si son futur partenaire sexuel est apte ou non quand on a eu des relations sexuelles pré conjugales ?
C’est la question que des prêtres et pasteurs doivent répondre à l’opinion dans la mesure où Ils interdisent tout rapport sexuel avant la bénédiction nuptiale ?
Philippe Dephill Lipo