L’avenue Pierre Mulele (Ex. 24 novembre ou Libération) dans son tronçon entre la prison centrale de Makala et les arrêts Bambole et petit pont est dans un état de détérioration totale, selon le constat effectué sur place ce vendredi 24 mai.
La saison des pluies qui vient de se terminer a laissé des impacts visibles sur plusieurs endroits de la capitale Kinshasa. Par exemple, l’ancienne avenue 24 Novembre a subi de graves dommages suite aux eaux de pluie, détruisant une grande partie de la chaussée reliant les communes de Bandalungwa, Ngiri-Ngiri, Bumbu et Selembao, perturbant ainsi la circulation.
En plus des eaux de pluie, s’ajoutent les déchets et les eaux provenant des collecteurs qui se déversent sur la chaussée en raison de leur obstruction par les déchets que la population locale déverse dans les caniveaux, les transformant en poubelles jour et nuit, sans pour autant être interpellée par les services d’hygiène de la ville de Kinshasa ou des communes voisines.
Face à cette réalité, les usagers de l’avenue Pierre Mulele craignent une coupure de la route entre les arrêts Bambole et petit pont et appellent à une intervention urgente des autorités compétentes en cette saison sèche.
« L’avenue 24 novembre (actuelle Pierre Mulele), principalement entre la prison centrale de Makala, Bambole et le petit pont, est dans un état de délabrement très avancé. Les autorités passent par ici jours et nuits, mais ils ne disent mot. Nous sommes pendant la saison sèche, c’est le moment favorable pour entamer ces travaux et réparer ce tronçon pourtant important. Comme vous pouvez le constater avec moi, si rien n’est fait avant la prochaine pluie, ce tronçon risquerait de se couper en deux. Les chauffeurs de taxis, de taxis-bus et les motocyclistes peinent à rouler sur cette chaussée. Par conséquent, ils augmentent le prix de la course sous prétexte que la route est dans un mauvais état et que les pièces de rechange coûtent excessivement cher », a expliqué un jeune du coin.
Les embouteillages sur ce tronçon avant d’arriver à Moulaert sont également une préoccupation majeure.
« C’est tout un calvaire pour atteindre le rond-point Moulaert à Bandalungwa. L’état de la route serait à l’origine des embouteillages qui commencent dès la prison centrale de Makala, en passant par Bambole et le petit pont. Que vous soyez sur une moto à deux ou trois roues, ou dans un taxi-bus, vous allez devoir faire la queue. En conséquence, nous sommes censés trotter pour ne pas passer des heures dans ces embouteillages », a déclaré Justine Muadi.
Par ailleurs, les habitants des communes environnantes s’interrogent sur l’efficacité de l’opération Kinshasa zéro trou qui ne semble pas être mise en œuvre sur cette voie capitale. Ils demandent au ministre d’État, ministre des ITP, d’intervenir pour réhabiliter cette route très empruntée par les usagers.
Ance Tony / Stagiaire Professionnel