La publication du gouvernement Sumwina attendu avec beaucoup de suspens depuis plusieurs mois aura posé des problèmes au sein de plusieurs quartiers généraux des partis politiques et même chez les ressortissants de certains provinces du pays.
Tel est le cas précis de la province du Maniema qui dit ne pas être représentée au sein de l’exécutif national composé actuellement de 54 membres.
Incapables, mieux impossibles pour les filles et fils du terroir d’avaler une pilule amère qur sont une injustice et une discrimination assechante
envers leur province, Ils ont tout simplement haussé le ton pour réclamer que Justice soit faite à leur entité administrative sans d’autre forme de procès.
Des sources indépendantes font état que leur cris de détresse aurait été entendu et que celui qui est le garant du bon fonctionnement des institutions du pays aurait réagi favorablement à leur endroit.
Selon les mêmes sources, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, aurait demandé au premier ministre Judith Sumwina de tenir compte des revendications des originaires de la province de Maniema et leur réserver une suite favorable.Et ce, au nom de la cohésion et représentativité provinciale.
Ce serait la seule revendication à laquelle le chef de l’État aurait été sensible à cause de sa pertinence alors que plusieurs demandes dans le sens de réajuster la composition du gouvernement Sumwina lui auraient été soumises.
Si l’information est réellement vraie, alors le Gouvernement Samwina qui compte actuellement 54 membres passerait à 55.
Point n’est besoin de nier le fait que de nombreux regroupements politiques membres de l’union sacrée
sont frustrés de ne pas se retrouver dans le partage des postes ministériels au sein du gouvernement Sumwina.
Parmi les mécontents, il y aurait même certains membres du présidium de cette méga plateforme qui se disent être victimes en dépit des efforts qu’ils avaient déployés pour la réélection de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Il y a quelques jours, le panel des experts de la nouvelle société civile faisait état que le Gouvernement Sumwina ne reflétait pas la cohésion nationale.
M. Dieudonné Mushagalusha, son coordonnateur national avouait que la composition actuelle du gouvernement reposait essentiellement sur une alliance de figures politiques. Une approche, estime-t-il, nuit gravement à la cohésion nationale dont le peuple a besoin.
En même temps, Dieudonné Mushagalusha, doutait sur la capacité du gouvernement à répondre aux attentes de la population, notamment en ce qui concerne le paiement en temps voulu des salaires des fonctionnaires, ainsi que la disponibilité d’eau et d’électricité.
Or, selon un sondage récemment effectué, un grand nombre de Congolaises et Congolais seraient favorables à la deuxième mandature du Président réélu et estime que le Gouvernement Samwina pourrait relever les grands défis auxquels la RDC fait face au regard de l’insécurité à l’est du pays et des conditions sociales précaires de la grande population congolaise.
Philippe Dephill Lipo