La société civile du groupement Baswagha- Madiwe plaide pour le renforcement des effectifs militaires à Masau, une cité en proie aux menace des rebelles ADF.
Son président, Justin Kavalami, a lancé cet appel le jeudi 06 juin 2024 après que ces rebelles aient tué 16 civils dans une attaque qui avait eu lieu le mardi 04 juin 2024 au village Masau, situé à une soixantaine de kilomètres à l’Ouest de Beni (Nord-Kivu).
Selon lui, le petit nombre de militaires des FARDC dans cette zone favorise l’activisme de l’ennemi, qui y mène des opérations meurtriers sans être inquiété.
« Ce que nous demandons, c’est de renforcer l’effectif militaire dans certains villages du groupement Baswagha-Madiwe« , a-t-il signifié.
Et de continuer de dire : « Ce mercredi 5 juin 2024, il y a eu panique à Cantine, c’est parce que l’ennemi est venu jusqu’au niveau de la localité de Kabweke. Et quand la population voyait qu’à Cantine il n’y a pas un seul élément FARDC, il n’y a pas un dispositif militaire suffisant, c’est ce qui a poussé la population de Cantine, de Centrale et même de Mabalako à commencer à fuir ».
Par ailleurs, Justin Kavalami a indiqué qu’il y avait déjà une ceinture militaire venue de Beni
en renfort et espère qu’elle va aider à apaiser la situation déjà tendue dans ce village et organiser des opérations de contre-attaque en cas d’incursion ADF.
La partie Est de la République Démocratique du Congo est toujours en proie à une insécurité grandissante depuis plus de deux décennies à cause de la présence des groupes armés négatifs.
Presque chaque jour, ces miliciens tuent les populations civiles, détruisent leurs habitations, pillent leur bétail et champs.
Pire encore, ils exploitent illégalement des ressources minières du pays, et ce, en complicité de certains voisins de la Rdc.
Cette situation alarmante nécessite la fin imminente des hostilités qui ont non seulement fait des millions en pertes en vies humaines, mais aussi poussent des populations à quitter leurs milieux vitaux.
Merry Kapula/ Stagiaire professionnel