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Insécurité dans la commune de Selembao: Les habitants du quartier Kingu aux abois!

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L’insécurité bat son plein depuis un bon moment au quartier kingu, dans la commune de Selembao où les hommes cagoulés et armés jusqu’aux dents imposent la loi et sèment terreur et désolation au sein de cette paisible population en faisant irruption dans différentes familles pour tuer et extorquer leur bien.

Face à cette insécurité grandissante, les habitants de ce quartier ont exprimé le lundi 10 juin, leur désarroi en interpellant la police de renforcer son effectif et au nouveau Vice-Premier Ministre, Ministre de l’intérieur de restaurer la paix dans ce coin de la capitale.

Les habitants en ont marre avec les crépitements des balles, les tueries à bout portant, l’extorsion, le vol à main armée, les braccages occasionnés par les présumés criminels qui troublent la quiétude de la population qui se démène pour son vécu quotidien. Voilà pourquoi, les habitants du quartier Kingu dans la commune de Selembao, ont prit d’assaut l’avenue Pierre moulele (ex 24 Novembre), dans son tronçon compris entre les arrêts deux princes et Camping aux encablures de la maison communale, pour dire non à l’insécurité qui règne dans leur contrée. Munis des lances voix, des sifflets, des rameaux, des triplex sur lesquels on peut lire  » Stop insécurité, Selembao en insécurité, nous ne voulons pas des Kulunas et de l’insécurité », dans le but d’interpeller les autorités de la police et de cette municipalité pour la restauration de la paix.

Isaac Lumbala, habitant du quartier Kingu déplore l’inaction de la police face aux criminels.

« Aujourd’hui, nous sommes dans la rue pour dire non à l’insécurité qui règne ici au quartier kingu dans la commune de Selembao. Les criminels à main armée nous visite presque toutes les nuits , ils tuent, pillent, violent. Donc nous ne sommes plus en paix. A 20h, nous sommes déjà à la maison car souvent des balles crépitent. Raison pour laquelle nous avons envahit la chaussée pour exprimer notre ras-le-bol. Nous voulons la paix. Il y a un sous-ciat à l’UPN vers l’université, un autre sur 24 novembre avant deux princes. Comment ces policiers n’arrivent-ils pas à arrêter ces criminels? Notre objectif c’est d’interpeller les services de sécurité, le commant de la police ville de Kinshasa sur ce que nous vivons au quotidien afin qu’ils renforcent les policiers dans les sous-ciat « , a-t-il expliqué.

Et d’ajouter : « Un autre aspect c’est le phénomène Kuluna à Camping. Ces inciviques munis des armes blanches comme des couteaux, lames de rasseoir et autres, nous coupent avec des machettes comme la viande à l’abattoir. Malgré le transfert de quelques uns d’entre-eux à Kaniama Kasese pour apprendre le métier et devenir bâtisseur, ces derniers ne font que nous mener une vie dure. Dans notre démarche de ce jour, nous irons à la maison communale rencontrer le bourgmestre de Selembao lui expliquer tout noir sur blanc. Si c’est possible, nous irons rencontrer aussi le commandant de la police ville de Kinshasa pour lui faire part de cette insécurité ».

Il y a lieude signaler que la Police Nationale Congolaise (PNC) et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont entamé depuis quelques semaines à Kinshasa des patrouilles mixtes pour sécuriser la population et leurs biens. Mais éventuellement, appréhender tous les malfrats qui sèment terreur et désolation auprès du citoyen lambda.

Malgré ces patrouilles, les criminels opèrent tranquillement sans peur d’être appréhendé.

« Il est inadmissible, pendant qu’il y a des patrouilles mixtes PNC-FARDC, que les criminels opèrent sans crainte. Nous voulons voir les policiers arriver jusqu’au mitraille vers l’école kingu, ce petit tunnel là est risquant la nuit. Qu’ils arrivent même vers l’avenue Matondo pour nous sécuriser. Nous ne vivons plus en paix. Nous nous demandons comment ses malfrats opèrent sans crainte des patrouilleurs. Ils tirent aussi les balles réelles. Il y a donc anguille sous roche. Le nouveau VPM de l’intérieur et sécurité doit être au four et au moulin pour que la paix règne et le commandant de la police ville de Kinshasa doit nous créer un sous-ciat ici à Matondo », a déclaré un jeune du quartier ayant requis l’anonymat.

Pour rappel, dans la nuit du vendredi 14 au samedi 15 juin, les criminels non autrement identifiés ont oté la vie d’un adolescent en lui tirant dessus lors de leur opération sur l’avenue Matondo au quartier kingu. Cela a suscité une fois de plus, le soulèvement de la population de ce coin de Selembao tout en damandant le renforcement de sécurité et l’arrestation de ces bourreaux.

Ance Tony/Stagiaire Professionnel

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