L’élection des membres du bureau définitif du Sénat de la République Démocratique du Congo est reportée à une date ultérieure, apprend-t-on d’un communiqué émanant du bureau provisoire de cette institution politique du pays.
La plénière prévue pour le Vendredi 09 août 2024 pour l’audition des candidats aux différents postes dudit bureau bureau est également reportée.
Des raisons purement d’ordre secrétaires et logiques sont à la base de ce report des dernières minutes qui bouleverse tout le calendrier électoral.
Pourtant, suite aux échauffourées survenues autrefois au Palais du Peuple lors du dépôt de l’un des candidats de l’Udps au poste de président du bureau du Sénat, le Vice premier ministre de l’Intérieur, Jacquemin Shabani, s’est entretenu hier jeudi avec le président du bureau provisoire du Sénat et le 1er vice-président de l’assemblée nationale.
Accompagné par les autorités de la Police nationale congolaise, il a rassuré le président de la Chambre Haute du Parlement de la sécurisation de l’élection du bureau définitif prévue ce samedi, 10 août 2024.
Mais dans l’opinion, il est rapporté que le véritable report de ce scrutin est lié au désordre au sein de l’Union sacrée dont les candidats aux différents postes du bureau définitif sont partis en ordre dispersé, aucun consensus n’ayant pas été trouvé entre les leaders de cette méga plateforme politique présidentielle.
Au nom de la vitalité de la démocratie, l’Union Sacrée tient coûte que coûte à imposer un candidat unique à chaque niveau.
C’est surtout le poste de président dudit bureau qui poserait le plus problème : 3 candidats dont Sama Lukunde, Idriss Alfani ne se feraient pas de cadeaux sur un plateau d’or.
Il va de soi que ce report permettrait au chef de l’état Félix Antoine Tshisekedi, en sa qualité de l’autorité morale de l’Union sacrée d’arbitrer le match.
Un arbitrage objectif de manière à mettre toutes les parties rivales d’accord pour garantie la paix et l’unité nationale en cette période où le pays qui fait face à l’invasion de l’ennemi en a besoin.
Voyons voir
Philippe Dephill Lipo