Au cours d’une table ronde tenue le mardi 13 août dans la commune de Ngaliema, le Réseau de protection des défenseurs des Droits de l’Homme, victimes, témoins, et professionnels des médias (REPRODEV), a présenté les résultats d’une étude sur les violations des droits humains sur l’ensemble du territoire de la République Démocratique du Congo (RDC).
Dans son discours d’accueil, Mme Marie-Joséphine Ntshaykolo a salué l’engagement des membres du REPRODEV.
Elle a précisé que le Centre Carter est une ONG dédiée à la promotion des droits de l’homme tout en soulignant qu’il vise à renforcer la liberté et la démocratie.
Pour sa part, M.Abel Masudi, coordonnateur du réseau de protection des défenseurs des droits de l’homme, victimes, témoins et professionnels des médias (REPRODEV), ce rapport ressort de différents réseaux de protection sur les violations des droits humains, à travers le pays, dans le but de faire le plaidoyer auprès des autorités compétentes.
« Notre objectif est d’améliorer les conditions et toute ces choses qui ne concourent pas au bien être sociale de la population », a déclaré M. Abel Masudi.
Et d’ajouter: « Nous pensons que, c’est l’heure de prise des décisions importantes qui doivent aider notre cher pays à pouvoir prendre un essor sur tous les plans. Quelque soit sur le plan social, culturel, économique, mais aussi droits humains. Cette rencontre est tripartite entre la société civile d’un côté, le gouvernement congolais et les partenaires financiers qui accompagnent nos différents réseaux des protections dans la mise en œuvre des activités pour travailler sur le monitoring ».
A l’en croire, c’était important par ce que le dénominateur commun de tout individu c’est les droits humains, l’accès à une bonne santé, une vie descente, droit à l’eau.
Recommandations pour améliorer la situation des droits humains en RDC
Par ailleurs, le REPRODEV a formulé plusieurs recommandations à l’intention des autorités pour améliorer la situation des droits humains dans les sept provinces concernées par ce projet en République Démocratique du Congo.
Il a exhorté le président de la République à veiller au respect de la constitution et des lois en vigueur, notamment la loi n° 23/027 du 15 juin 2023 relative à la protection et à la responsabilité des défenseurs des droits humains, tout en garantissant l’intérêt général et le respect des droits de la personne.
« Au gouvernement : de veiller à ce que les entreprises minière respectons scrupuleusement la ligislation national en manière de l’exploitation minière tout en viellant au respect De droits humains dans tous les opérations », a plaidé le REPRODEV.
Le REPRODEV a également insisté sur la nécessité de prendre des mesures coercitives contre les entreprises qui ne respectent pas les droits humains, pouvant aller jusqu’à la suspension de leurs permis d’exploitation, afin de lutter contre ces violations.
Notons que les données présentées dans ce rapport ont été recueillies à partir des sept provinces par différents réseaux de protection des défenseurs des droits humains, notamment le REPRODEV, le groupe Ukingo wa Watezi (Gruwa) du Haut-Katanga, le Réseau de protection des défenseurs des droits humains victimes et témoins (RPDHVT) du Kasaï oriental, la Synergie de Ukingo Wetu (SUWE) du Nord-Kivu, et le Réseau de protection des droits humains, victimes et témoins (RPDDH/Ituri).
Parmi les sept provinces concernées par ce projet, il y a notamment : Haut-Katanga, Kasaï central, Kasaï oriental, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri et Kinshasa.
C’est une bonne chose de passer en acte,
Car plus ça dure, la population en paie. Il y a donc une sorte de l’impunité au profit de l’exploitant illégal.