Le corps sans vie d’un homme non autrement identifié a été retrouvé le lundi 19 Août 2024 allongé sur la chaussée au croisement de la route de Matadi et rue Kananga, au quartier Ngomba- kikusa, dans la commune de Ngaliema, à Kinshasa.
Des témoignages concordants rapportent que la victime d’une trentaine d’âge aurait été fauchée mortellement par un véhicule roulant à vive allure alors qu’il tentait certainement de traverser de l’autre côté de la route.
Profitant de l’obscurité, le chauffeur qui ne s’était pas arrêté pour porter secours à l’accidenté sur le lieu de drame avait au contraire continué avec nonchalance sa course jusqu’à disparaître dans la nature avec son véhicule.
» A mon avis, ce fait malheureux se serait produit aux premières heures de ce lundi alors que le défunt serait éventuellement train de traverser la route asphaltée de Matadi dans la sombre nuit » rapporte un habitant du milieu qui semble avoir entendu le bruit du choc.
Et à une dame de déplorer le comportement inhumain du chauffeur tueur : « C’est vraiment choquant de voir des chauffeurs dépourvus complètement des sentiments d’humanité après avoir commis un tel forfait catastrophique pour la famille biologique de la victime ».
C’est sans doute la crainte d’être interpelé par qui de droit que le chauffeur avait pris fuite après avoir commis son forfait, rétorque, Un jeune homme prénommé Pierre estimant qu aucune personne en Rdc ne pourrait oser prendre le risque de porter secours à un être humain dans des conditions pareilles. Quoi qu’il en soit, ce chauffeur n’aurait jamais la conscience tranquille là où il se trouve en ce moment car c’est le sang humain qu’il a versé..
Pour Cédrick Luntadila, la Commission nationale de prévention routière (CNPR), devrait installer les caméras de surveillances sur toutes les artères de la capitale pour des telles circonstances car ce dispositif de sécurité permettrait d’identifier le véhicule et la direction où il prendrait.
» C’est vraiment important que la CNPR puisse installer les caméras de surveillance sur les grandes artères de Kinshasa comme c »est sur le boulevard du 30 juin », indique-t-il.
Et de renchérir : « ces dispositifs de surveillance permettent de veiller sur les mouvements de va et vient sur la route. Et en cas d’un éventuel accident
le véhicule fautif serait vite repéré par son aspect physique et surtout par sa plaque d’immatriculation ».
Et de conclure : « les piétons devraient aussi s’armer de patience avant d’aller de l’autre côté de la route. Une vigilance personnelle est de mise surtout dans les heures tardives où le trafic est fluide sur les grandes routes même plongées dans l’obscurité ».
Plusieurs anonymes trouvés sur le lieu de l’accident estime que la victime n’aurait pas été prudente en traversant la route. Elle aurait peut-être sous-estimé la distance entre lui et l’engin qui l’a ôté subitement le souffle de vie.
En effet, plusieurs facteurs sont à la base des accidents de circulation à Kinshasa. La grande vitesse avec laquelle certains véhicules roulent sur des chaussées en bon état ou encore l’état d’ébriété ou même de fatigue des conducteurs, surtout des poids lourds après avoir roulé pendant plusieurs kilomètres sans repos.
Certains accidents sont dûs à des pannes techniques des véhicules vieillis et sans entretiens mécaniques depuis plusieurs années.
Du côté des piétons, c’est surtout une mauvaise lecture en voulant traverser la route. Certaines personnes tuées au milieu de la chaussée sont parfois dans un état d’ivresse marchant sans se rendre compte d’un probable danger aux conséquences fâcheuses qui pourraient subvenir.
Ance Tony