Le pasteur Mugisho Baraka est de nouveau sanctionné par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) avec une nouvelle suspension de 90 jours.
Une décision consécutive à des déclarations répétées du responsable de l’église Ministère du parlement céleste. Des propos considérés par le Csac comme impropres aux bonnes mœurs et diffusées en ligne. Un comportement récidiviste laissant perplexe.
La nouvelle sanction infligée à Mugisho Baraka est désormais de 90 jours et court à partir du lundi 26 août 2024.
Figure controversée dans le monde religieux en République Démocratique du Congo, cet homme de Dieu est désormais interdit de toute apparition médiatique pour une période de trois mois.
Selon le Csac, ladite sanction vise à préserver l’intégrité morale des contenus diffusés et à protéger le public contre des discours jugés inappropriés.
Le CSAC a ensuite transmis le dossier du pasteur sanctionné par lui au parquet pour d’éventuelles poursuites judiciaires
A maintes reprises, Mugisho Baraka ya Mungu avait fait l’objet de plusieurs avertissements. Au mois de juillet, le responsable de l’église ‘ Ministère du parlement céleste ‘ avait déjà écopé d’une
suspension de 70 jours.
Il était reproché au Pasteur Mugisho l’outrage public aux mœurs et injures publiques à l’égard des Kinois. Un comportement qui, selon le Csac, violait gravement la loi Organique, la loi sur l’exercice de la liberté de presse ainsi que le Code d’éthique et de Déontologie du Journaliste.
C’était alors une énième invitation que le CSAC, avait lancé à l’endroit des hommes d’églises ainsi qu’aux influenceurs pour des bavures dans les médias sociaux.
Affaire à suivre
Philippe Dephill Lipo