Depuis un certain temps, les boulevards Bokasa et Kasa-Vubu, respectivement dans les communes de Barumbu et Kinshasa, sont devenus presque impraticables à partir de l’avenue Usoke en allant vers le grand marché de la ville de Kinshasa, communément appelé Zando. En cause : le déversement des immondices sur ces deux artères qui débouchent sur ce grand marché de la capitale congolaise par les services de l’entretien de l’Hôtel de Ville de Kinshasa.
Une situation qui crée à la fois des embouteillages et d’autres formes de désordre inimaginable, obligeant les conducteurs de motos à commencer à s’arrêter et à déposer et à prendre leurs clients au niveau de ces deux endroits précités, devenant de véritables lieux de stationnement.
En même temps, les vendeurs et les acheteurs, ne sachant plus à quel saint se vouer à cause de cette situation, procèdent à leurs opérations commerciales alors que les marchandises et autres produits de vente sont littéralement étalés à même le sol, à la merci de la poussière et des micro-organismes provenant des égouts, qui sont subitement créés sur la chaussée devenue marécageuse à cause de l’eau stagnante.
Plusieurs témoignages anonymes indiquent que ces immondices, composés d’objets en plastique, de déchets domestiques et d’autres ordures, émanent surtout de l’intérieur du marché Zando, alors que ce lieu de négoce est en pleine réhabilitation par le gouvernement congolais depuis plus de trois ans. Des habitations se trouvent également dans les environs du marché.
En fait, ce déversement d’immondices sur la voie publique atteste de la difficulté qu’a toujours éprouvée l’Hôtel de Ville de Kinshasa en ce qui concerne la gestion de l’assainissement urbain.
Un problème environnemental que Gentiny Ngobila et son « Kin bopeto » et Kintoko n’ont jamais réussi à résoudre dans une ville congolaise de Kinshasa peuplée de plus de 12 millions d’habitants.
Quoi qu’il en soit, la salubrité publique dans la capitale de la RDC est l’un des programmes phares du nouveau gouverneur Daniel Bumba Lubaki à travers son opération « Kinshasa ezo bonga ».
Voyons voir!
Rose Djuma Masambi / Stagiaire professionnelle