Tôt ce matin, vers 7h00, les policiers se précipitaient déjà sur les motos qui arrivaient, cherchant à tout prix à arracher le contact du pauvre « wewa », sous le regard éhonté des passants.
Cette scène suscite colère et révolte, car la plupart de ces chauffeurs de moto viennent déposer en urgence des agents de l’État qui doivent se conformer à la nouvelle réglementation du ministère de la Fonction publique, les obligeant à être au service à 8h00. Beaucoup d’entre eux utilisent ce moyen de transport pour arriver à l’heure. Cela devient une aubaine pour la police, qui se camoufle en tenue civile, se déguisant en client !
Ce matin, un événement notable s’est produit : un chauffeur de moto a refusé de céder son engin, allant même jusqu’à tomber avec son « tuku-tuku ». « Trop, c’est trop ! » lançait-il, pleurant dans l’indifférence totale des autres.
Cependant, la question que se pose l’opinion publique est celle des deux poids, deux mesures. En effet, curieusement, d’autres motos étaient stationnées tranquillement à proximité. Serait-ce une complicité qui ne dit pas son nom ?
En cette période de rentrée scolaire, les esprits sont échauffés, et les arrestations de ce type, vécues ce matin à Socimat, ne sont pas les bienvenues.
Affaire à suivre.
JP Mobiko