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Santé mentale chez les femmes en RDC : Dr. Daniel Okitundu appelle à une forte mobilisation autour de la question.

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Sous le patronage de M. Doudou Fwamba Lukunde Li Botayi, ministre des Finances, Alidor Muyaya a, à travers son programme « Ekosimba Time », organisé ce jeudi 29 août 2024 à l’hôtel Béatrice de la commune de la Gombe, une conférence sur la santé axée sur la dépression des femmes.

Pour sa troisième édition, l’organisateur de la cérémonie a voulu accorder une attention particulière à la gente féminine et surtout aux femmes qui font face à ce problème de santé mentale au cours de leur vie.

Dans son mot de circonstance, Alidor a rassuré l’assistance que cette conférence était une expérience transformative en ce sens que les femmes qui y étaient conviées seraient outillées et renforceraient leurs capacités intellectuelles. Elles en repartiraient fortes, sereines, confiantes et libérées des chaînes invisibles.

Alidor a encore fait savoir que la dépression n’est pas une faiblesse, mais plutôt une maladie. Et en tant que telle, elle nécessite une attention particulière.

**Indices et prise en charge**

Intervenant en tant qu’expert en la matière, le Docteur Daniel Okitundu a révélé des indices de cette pathologie avant d’inviter le public à se mobiliser autour de la santé mentale, qu’il a définie comme la dépression du cerveau pouvant être soit d’origine génétique, soit exogène.

Se basant sur ses propres études orientées sur les femmes enceintes, Daniel Okitundu a affirmé que la dépression chez la femme est un facteur de risque pour le développement humain.

Il a soutenu que les mères qui n’ont pas éprouvé la joie au cours de leurs grossesses ont des enfants déprimés.

L’expert a encore saisi cette occasion pour montrer au commun des mortels congolais combien il est nécessaire de considérer la priorité de la couverture santé universelle pour la maternité gratuite qui, de par ses propres analyses, serait moins considérée par rapport à la gratuité de l’enseignement de base.

S’adressant directement aux membres du gouvernement, le professeur Okitundu a déclaré ce qui suit :

« Nous avons besoin que le ministère de la Santé et notre gouvernement disposent d’un programme de soins pour la dépression de la femme enceinte, du mari de la femme enceinte, du mari dont la femme vient d’accoucher, et d’un programme de soins pour le bébé. »

Pour le docteur Okitundu, la République Démocratique du Congo possède déjà une institution importante qui existe depuis 1973 : le Centre Neuro Psycho Psychiatrique (CNPP), disposant de l’expertise en la matière.

Faisant allusion au renforcement des capacités humaines, qui est le premier axe du programme de développement des 145 territoires, le professeur Okitundu a affirmé qu’on ne peut pas renforcer le capital humain si l’on n’investit pas dans la santé de la mère et du bébé. Une affaire à laquelle le CNPP doit s’attaquer dans le cadre des actions visant le développement durable de la RDC.

Rose Djuma / Stagiaire professionnelle

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