Un élève prénommé Rayan est décédé le mercredi 10 septembre 2024 de suite de ses blessures au niveau du cœur. Un autre élève qui avait voulu faire secours à l’infortuné en danger avait également été poignardé par le même tueur. Ce dernier a été d’urgence admis à l’hôpital Saint Joseph sise la 13e rue dans la commune de Limete à Kinshasa.
Le bourreau de ces deux victimes n’est autre que leur collègue de classe, Ali Mohamed alors que les trois garçonnets, tous 14 ans d’âge, étudient dans une même salle de classe, en 8e année au Lycée Madame de Sévigné de la commune de Limete à Kinshasa.
Des témoignages à vérifier renseignent que Ali Mohamed, qui serait certes préparé à l’éventualité, se serait servi d’un stylo métallique ayant la forme d’un couteau pour s’attaquer tour à tour à ses victimes.
Ali aurait poignardé à maintes reprises Rayan au niveau du cœur jusqu’à lui ôter brutalement la vie. Un choc pour tous les élèves fréquentant cet établissement scolaire.
Alors que les faits s’étaient passés à la sortie des classes, des sources indépendantes rapportent que
les deux élèves attaqués par leur ami
auraient l’habitude de taquiner ce dernier à cause de son teint clair d’autant plus que le criminel est un métis né de l’Union conjugale d’un père qui serait un sujet égyptien et d’une mère d’origine congolaise.
Fatigué par ce genre de dérangements discriminatoires fondés sur la couleur claire de sa peau, le tueur se serait certainement décidé de venger ce jour-là son apparence physique en faisant intentionnellement du mal à ses détracteurs devenus ennuyeux pour lui au sein de l’environnement scolaire. Son acte posé sur Rayan était tout simplement fatal.
Les dernières nouvelles alors que nous mettions cet article sous presse, font état que le tueur de Rayan Badila serait gardé en ce moment au tribunal pour enfants.
Blessé dans son amour propre à cause des modifications lui infligées par ses deux tortionnaires, Ali Mohamed devrait plutôt porter l’affaire devant les autorités scolaires pour rappeler à l’ordre ses deux détracteurs.
Comment les avocats du petit égyptien pourraient défendre leur client pendant le procès?, s’interroge une certaine opinion congolais qui appelle à un jugement équitable.
Il va de soi que les parents qui envoient leurs enfants dans des établissements scolaires où il y a plusieurs nationalités apprennent les leur à respecter les autres camarades de classe en dépit de leurs différenciations physiques ou morales.
Ce faisant, un cours comme celui de l’éducation civique et morale est plus capital pour la formation des élèves dans un contexte multiraciale et multiculturelle…
Affaire à suivre
Philippe Dephill Lipo