Le pays tout entier est toujours plongé dans le choc à la suite du meurtre de Ryan Badila, un enfant d’une dizaine d’années et élève de 8e année au lycée Madame Sévigné de Kinshasa/Limete, ainsi que d’un autre tué par un homme en uniforme dans le Nord Kivu.
Consternée par ces disparitions d’élèves au sein de leurs environnements scolaires, la ministre d’État chargée de l’Éducation nationale et de la Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, ne peut rester insensible au drame.
Avec un ton ferme, elle a condamné ces actes de violence meurtrière survenus dans ces établissements scolaires du pays.
Dans un communiqué publié ce vendredi 13 septembre, Raissa Malu a fait part de sa désolation à la suite des drames ayant conduit à la mort de deux élèves.
« Je suis consternée. Les écoles doivent être des lieux sûrs pour les élèves, les enseignants et le personnel administratif. Nous devons agir avec fermeté et détermination pour garantir la sécurité de nos écoles. Nous ne pouvons tolérer aucune violence, qu’elle soit interne ou externe aux établissements scolaires. Tout le monde, fille et garçon, homme et femme, doit se sentir protégé et soutenu », a-t-elle déploré.
La ministre de l’Éducation dit ne pas comprendre un tel niveau de violence dans des milieux où les enfants viennent pour apprendre les valeurs qui fondent la société et les relations humaines, tout en se préparant à devenir les futurs gestionnaires du pays.
Raissa Malu, qui avait à l’occasion présenté ses condoléances les plus attristées aux deux familles éprouvées, a soutenu la nécessité de poursuivre les enquêtes en cours afin d’établir clairement les responsabilités, permettant ainsi aux autorités compétentes d’adopter les mesures nécessaires.
« Nous devons agir avec fermeté et détermination pour garantir la sécurité de nos écoles. Nous ne pouvons tolérer aucune violence, qu’elle soit interne ou externe aux établissements », a martelé le ministre de l’Éducation nationale en République Démocratique du Congo.
Entre-temps, il va de soi que les responsables des deux écoles concernées doivent renforcer la sécurité dans l’enceinte de leurs établissements respectifs et convoquer les parents à une réunion d’urgence, en attendant les conclusions de l’enquête judiciaire.
Rappel : Le mercredi 11 septembre 2024, un élève adolescent a été tué par un homme armé dans le territoire de Nyiragongo, au Nord-Kivu. Le lendemain, un élève de 8e année a été poignardé par un camarade de classe au lycée Madame Sévigné de Limete à Kinshasa, et un autre élève a été grièvement blessé lors du même incident.
Philippe Dephill Lipo