Deux meurtres successifs, l’un à Nyirangongo, l’ autre à Kinshasa /Limeté. Face à cette triste situation, la ministre d’Etat, ministre de l’Education nationale et nouvelle citoyenneté (EDU-NC), Mme Raïssa Malu est montée au créneau pour stigmatiser ces actes ignobles qui traumatisent les élèves. Le premier drame s’est produit à Nyirangongo, dans la province du Nord-Kivu, où un élève a été tué par un militaire. Le second a eu comme cadre le lycée Madame de Sévigné, dans la commune de Limete à Kinshasa. Ici, un élève de 8ème année, a été poignardé et un autre blessé gravement, à la suite d’ un acte de violence perpétré par leur condisciple.
Au regard de ces deux décès, la ministre d’Etat est d’accord avec la poursuite des enquêtes en cours et la prise des sanctions exemplaires contre les auteurs de ces deux crimes,après que les responsabilités soient clairement établies. C’est ainsi que dans un communiqué rendu public par son cabinet, Mme Raïssa Malu appelle au renforcement de la sécurité dans l’enceinte de ce lycée et la convocation d’une réunion d’urgence avec les parents de cet établissement scolaire.
En outre, le communiqué indique que, concernant le cas de Nyirangongo, malgré la consternation, la situation est suivie de près par les responsables de la province éducationnelle concernée, qui regrettent que le milieu scolaire soit violé par les hommes en armes, une situation qui traumatise les élèves.
Dans le communiqué, on peut lire entre les lignes la satisfaction de la ministre d’Etat, contente du fait que les autorités scolaires du lycée Madame de Sevigné aient réagi avec promptitude, afin d’acheminer les deux enfants victimes aux urgences pour des soins appropriés, bien que l’un d’eux ait succombé à ses blessures. Suite à ce drame, le Directeur de la province éducationnelle de Mont Amba a instruit de cet établissement à renforcer la sécurité dans l’ensemble de l’école et à convoquer les parents à une réunion d’urgence, en attendant les conclusions de l’enquête judiciaire.
En substance, Raïssa Malu rappelle que les écoles doivent être des lieux sûrs pour les bleus blancs, les enseignants ainsi que le personnel administratif. C’est ce qui lui a fait dire : » Je suis consternée. Les écoles doivent être des lieux sûrs pour les élèves, les enseignants et le personnel administratif. Nous devons agir avec fermeté et détermination pour garantir la sécurité de nos écoles. Nous ne pouvons tolérer aucune violence, qu’elle soit interne ou externe aux établissements scolaires. Tout le monde, fille et garçon, homme et femme, doit se sentir protégé et soutenu « .
J. W