Créé en 1933, le Jardin botanique de Kinshasa dispose des services appropriés pouvant être bénéfiques pour le développement environnemental de la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Cela est d’autant vrai que cet aire protégée présente un certain nombre d’opportunités et dispose de atouts pouvant être bénéfiques dans plusieurs secteurs de la vie sociale des Congolais en général et des Kinois en particulier.
À titre d’exemple, la section de pépinière met le jardin botanique dans une position lui permettant de contribuer positivement au développement du secteur de l’agriculture, a indiqué Claude Noël Efete Bofofe, chef des services administratifs du jardin botanique de Kinshasa.
Toutefois, apparemment, le ministère de l’Agriculture semble ignorer cette grande richesse qui se trouve cachée dans cet espace botanique.
À croire leurs témoignages, plusieurs employés dudit jardin ne savent pas expliquer le désintéressement qu’affiche le ministre de l’Agriculture à l’égard de ce lieu.
Néanmoins, ils supposent que ce dernier préfèrerait se tourner vers des privés en leur attribuant des contrats qui, en principe, reviennent de droit au jardin botanique.
Plusieurs défis restent alors à relever par le jardin botanique pour qu’il s’impose comme un lieu idéal pour la pépinière agricole et ne perde pas sa clientèle au profit des privés.
À ce propos, une certaine opinion estime qu’il faudrait à coup sûr développer un système marketing adéquat, car visiblement, le jardin botanique souffre cruellement de la visibilité.
Un des gestionnaires de ce site touristique qu’est le jardin botanique de Kinshasa, conscient des failles constatées dans cette affaire, pense que leur grand défi est de pouvoir élever la voix pour se faire entendre par les décideurs politiques du pays.
Considéré comme une vitrine pour la sensibilisation du public aux efforts de conservation de la nature, tel que prônent les textes en vigueur,
Plusieurs témoignages concordants indiquent qu’à ce niveau, le public n’est pas suffisamment sensibilisé.
Ceci est attesté par les comportements antisociaux et un déficit éducatif en matière de protection de l’environnement de certains visiteurs parmi les gens qui visitent ce lieu de verdure.
Se comportant comme des gens sans foi ni loi, ceux-ci ne se gênent pas à jeter des bouteilles en plastique alors que des poubelles sont placées pour recueillir les ordures et sont laissées sans usage.
D’autres visiteurs font même leurs besoins biologiques alors que le jardin botanique de Kinshasa dispose d’installations hygiéniques mises gratuitement à la disposition du public.
Ainsi, un accompagnement de tous et chacun est de mise pour rentabiliser les activités du jardin botanique et assurer sa pérennité.
Aujourd’hui, la relance de l’activité « école ouverte » (le suffixe « verte » écrit en couleur verte) et l’éducation environnementale dans les écoles de la ville-province de Kinshasa peuvent être assurées, estime Claude Noël Efete.
Rose Djuma / Stagiaire professionnelle