Le parti politique Orange avait tenu vendredi 20 septembre 2024 un point de presse à la salle VIP du cercle culturel Boboto à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo.
Au cours de cette rencontre avec la presse congolaise, Fiyou Ndondoboni, en sa qualité du président dudit parti politique, tout en lançant un appel à l’unité nationale s’est donné la mission de consulter tous les acteurs politiques, les confessions religieuses, la société civile en général afin de collecter leurs différentes perceptions.
Pour Fiyou Ndondoboni, cette démarche volontariste de son parti politique est justifiée par le souci toute crise potentielle future en lien avec les différentes frustrations qui pourraient caractériser le contexte socio politique actuel de la République Démocratique du Congo.
Une telle situation, estime-t-il, pourrait avoir un impact négatif sur le bien-être du peuple congolais au risque de paralyser la cohésion sociale, la paix et la sécurité nationale dans un contexte où le pays devrait unir ses efforts pour faire cesser la guerre à l’Est et s’activer sur son développement.
Fiyou et la mise en pratique de l’article 63 de la constitution de la Rdc
Pour Fiyou Ndondoboni, il est impérieux de monter à face du monde et au peuple congolais que la Rdc est le seul patrimoine commun a ce dernier et que sa force réside dans l’unité.
Et puisqu’il est reconnu conditionnement à chaque fille et à chaque fils du pays ce devoir sacré de défendre son pays et son intégrité territoriale face à une menace ou une agression extérieure, le parti politique Orange se dit prêt à contribuer au renforcement de la solidarité nationale alors que celle-ci donne l’impression d’être menacée.
Fiyou s’appuie sur l’esprit d’ouverture de Félix Tshisekedi
Le président du parti politique ne va pas du néant en initiant sa démarche volontariste pour contacter les forces vives du pays pour se mettre ensemble autour d’une table pour le bien être de la Rdc.
Fiyou Ndondoboni dit avoir s’appuyer sur l’esprit d’ouverture du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo lancé depuis son investiture pour son deuxième quinquennat.
M. Fiyou avoue avoir se réfèré au discours de l’opposant politique, Martin Fayulu Madidi, président de Lamuka sur sa disponibilité à l’ouverture.
Également aux desiderata d’une grande frange de la classe politique actuelle de l’opposition, de la société civile et des milieux ecclésiastiques sur le dialogue au sujet des questions majeurs du pays.
Aussi en écoutant les différents messages des pères des églises catholique et protestante, des chefs des autres confessions religieuses ainsi des leaders de la société civile prônant l’unité et la cohésion nationale.
‘ Nous lisons dans les regards de chaque acteur, la volonté de voir autrement la réalité et de mutualiser les efforts en mettant de côté les divergences politiques afin de montrer à la face du monde et aux ennemis de la nation que pour l’unité et la souveraineté de notre pays, nous sommes prêts à nous asseoir pour sortir de ce gouffre qui perdure et qui cause notre instabilité sécurité et sociale, a déclaré Fiyou Ndondoboni.
Et de renchérir : Dans cette optique, il faut donc des actions politiques courageuses pour anticiper dès à présent sur toute germe négative et agir sans parti pris dans l’intérêt suprême de la nation, en vue de consolider les acquis et intérêts nationaux.
Un rapport à soumettre au chef de l’État
Le président du parti politique Orange promet de soumettre le rapport de ses consultations au Président de la République, Garant de la Nation, pour disposition et éventuellement donner ses avis et orientations quant à la forme et format de ce cadre qui pourrait cimenter l’échange entre frères et sœurs d’un même pays.
Pour Fiyou Ndondoboni, la génération actuelle a la lourde responsabilité de léguer aux générations futures un Congo sans conflit et avec un élan de solidarité solidarité solide.
Et pour y arriver, le président du parti politique Orange croit dur comme le fer que tous les Congolais devraient faire ces trois choses, à savoir : se surpasser, s’unir et travailler pour leur pays.
Philippe Dephill Lipo