Le mercredi 25 septembre 2024, le Président Félix Tshisekedi a été à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies pour parler au monde, avec sa verve qu’on lui connaît de la situation de son pays.
Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avait consacré un chapitre important à la situation sécuritaire préoccupante dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Au sujet de la protection des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo, le chef de l’Etat avait indiqué qu’il était essentiel de renforcer la traçabilité des minerais stratégiques, indispensables aux équipements technologiques afin d’assurer une exploitation responsable et durable de nos ressources.
La Rdc riche en biodiversité et en ressources naturelles, se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre le changement climatique tout en réaffirmant le rôle de premier plan que ce pays aux dimensions continentales
entend jouer.
Un discours diversement apprécié et commenté
Rien d’étonnant ! Comme d’habitude, le discours de Félix Tshisekedi tenu du haut de la tribune des Nations-Unies n’a jamais été apprécié par les analystes politiques de la même manière.
Au nom de la liberté d’opinion et d’expression, les Congolais toutes catégories sociales et de toute apparence politique ont donné de la voix pour analyser selon leurs propres connaissances et expériences de la vie nationale, ce que le chef de l’état venait de discourir à New York
Tel est le cas de
Francy Bangala Boyoma, Relationste de formation, qui propose une analyse approfondie de l’intervention de Félix Tshisekedi, soulignant les enjeux diplomatiques, sécuritaires et économiques qui en découlent.
Francy Bangala aborde le discours sur le plan diplomatique sécuritaire et financement de projet 145
Pour Bangala, Tshisekedi a su articuler une vision claire visant à renforcer la position de son pays sur la scène mondiale.
Le discours présidentiel atteste d’une volonté de restaurer l’autorité sur l’étendue du territoire national en abordant des thèmes cruciaux tels que la diplomatie, la sécurité nationale face aux agressions extérieures, et le financement des projets de développement.
Francy Bangala met en exergue les retombées potentielles de cette intervention sur les relations internationales de la République Démocratique du Congo
et son futur positionnement.
Le natif de la Tshopo a également salué le rôle combien important du ministre de l’argentier national Doudou Fwamba dans la mise en œuvre du Programme de développement local (PDL) 145 territoires.
Philippe Dephill Lipo
Ci-dessous, l’intégralité de cette tribune
« Porté par ma formation universitaire et professionnelle en relations internationales, option politique internationale, je me vois dans l’obligation de proposer une grille de lecture riche suite au discours du chef de l’Etat FÉLIX TSHISEKEDI à la tribune de l’ONU accompagné d’une forte délégation, notamment, le ministre des finances Doudou Fwamba Li- Botayi.
En effet, la présente lecture portera sur 3 éléments à savoir :
1.La diplomatie
2 La sécurité
3.La réunion et financement du programme PDL 145 par le ministre des finances Doudou Fwamba
Sur le plan de la Politique étrangère et de la Diplomatie
La politique étrangère consiste dans l’effort d’un État ou d’un gouvernement d’exercer une influence sur l’évolution des relations internationales dans un sens favorable aux intérêts de son pays.
Autrement dit, c’est l’effort de contrôler l’environnement extra societal de l’Etat par la préservation des situations favorables et la modification des situations défavorables.
Pour ce faire, le président Félix Tshisekedi du haut de la tribune de l’ONU a eu le mérite de bien saisir cet enjeu pour mieux maximiser encore davantage pour le rayonnement de la RDC.
La République Démocratique du Congo est candidate au Conseil des droits de l’homme et au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Désormais, la Rdc veut retrouver une place de choix au sein des instances décisionnelles internationales.
En effet, la Rdc est déterminée à saisir l’opportunité que lui offriront les élections prévues en 2024 et 2025 au Conseil de sécurité et au Conseil des droits de l’homme de l’ONU pour asseoir son rayonnement comme État moderne.
À travers cette démarche du Président Félix Tshisekedi, l’Etat congolais confirme son affirmation identitaire dans le concert des nations, il ne s’agit plus de prouver son existence car celle-ci ne fait l’ombre d’aucun doute, cependant, de restaurer sa présence et son autorité sur le plan international, de manière à ce que l’Etat congolais soit ressenti par les autres Etats comme une structure indépendante et puissante sur qui et avec laquelle ils peuvent compter.
Mais il est des moyens qui sont conçus à l’effet de servir les objectifs de la politique étrangère, notamment, la diplomatie et des moyens militaires la diplomatie étant l’art de la négociation visant à harmoniser les intérêts essentiels des partis en présence a poussé le chef de l’Etat Félix Tshisekedi à s’inscrire dans le cadre de l’accord de Luanda Angola) en vue de trouver une solution définitive et mutuellement acceptable au niveau de sous-région.
Sur le plan sécuritaire
La défense du territoire national ainsi que la sécurité des personnes et de leurs biens paraissent être des axes prioritaires du chef de l’Etat Félix Tshisekedi du haut de la tribune des nations unies.
La République Démocratique du Congo est victime d’une agression armée de la part du RWANDA sous couvert du M23 qui a fait plus de 7 millions de déplacés internes et en appelle encore une fois à des sanctions internationales .
Par ailleurs, comme État moderne, légitime défense, la souveraineté de l’Etat congolais est un principe sacro-saint.
Car la légitime défense est un droit coutumier antérieur à la charte des nations unies . Celle-ci l’a reconnue, en stipulant qu’aucune de ses dispositions ne porte atteinte au droit de légitime défense dans le cas ou un membre des nations unies est l’objet d’une agression, article 51 de la charte. La RDC continuera à se défendre et défendre l’ensemble de son territoire national.
Le Ministre des Finances Doudou Fwamba, un élément clé pour la réussite du projet PDL 145
Membre de la délégation officielle du chef de l’Etat Félix Tshisekedi à New-York, Doudou Fwamba Lukunde Li- Botayi a pris part à une réunion de haut-niveau avec la directrice de la PNUD concernant la finalisation du projet PDL 145 avant le 31 décembre prochain et lancer la 2ème phase axée sur les routes agricoles et développement.
Il sied de noter que depuis la prise des fonctions du nouveau ministre des Finances, les affectations financières répondent aux besoins urgents de peuple congolais sans le clientelisme et les commissions de 30%
Ainsi, il devient une personnalité politique avec qui il faut compter au sein de gouvernement actuel pour la réussite du mandat du chef de l’Etat Félix tshisekedi.
Il a commencé par redorer l’image du ministère des finances, le sérieux dans le traitement des dossiers, la paie des fonctionnaires de l’Etat, la gestion rationnelle des finances et il a lutté contre les anti-valeur, la corruption,le phonème pourcentage.
Daigne que la passion de l’Etat prime sur l’anarchie.
Fait à Kinshasa le 26 septembre 2024.
Francy Bangala Boyoma, Licencié en relations internationales : option Politique internationale.