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Lutte contre la rage humaine transmise par le chien: Tenu d’un atelier de plaidoyer sur la mise en œuvre du plan d’action national de lutte intégrée

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Mme Pascaline Mbangu Kikumbi, Secrétaire générale à la Pêche et Elevage, a ouvert samedi 28 septembre au salon Salonga de l’Hôtel Memling à Gombe, un atelier de plaidoyer sur la mise en œuvre du plan d’action national de lutte intégrée contre la rage humaine transmise par le chien (PANLIRA) en République démocratique du Congo sous le thème évocateur de « Briser les frontières de la rage »
Dans son mot d’ouverture, Mme Mbangu Kikumbi, a fait savoir que, cet atelier organisé à l’attention des professionnels de la santé humaine et animale ainsi que deux de l’environnement, constitue une occasion pour réfléchir sur la problématique de la rage, afin d’identifier les voies et moyens pouvant résoudre cette question qui entrave la mise en œuvre de ce plan développé depuis 2021.


C’est la raison pour laquelle Mme Mbangu Kikumbi a exprimé sa désolation pour le retard pris dans l’application de ce plan essentiel, avant de souligner l’engagement du ministère de la Pêche et de l’Elevage, en collaboration avec d’autres ministères sectoriels, à mobiliser les acteurs concernés pour accélérer sa mise en œuvre. Car a-t-elle dit, il est impensable que ce plan reste en suspens alors que tant d’efforts ont été déployés dans son élaboration.


Elle n’a pas manqué de rendre hommage au président de la république, Félix-Antoine Tshisekedi, pour sa vision qui promeut la Couverture santé universelle (CSU), laquelle vision corrobore avec la stratégie mise en place par le gouvernement de la République sous la houlette de la Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, dans son volet santé, à savoir, celle de permettre à tout Congolais d’avoir accès aux vaccins.

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Photo d’ensemble à l’issue de l’atelier


Cet atelier a donc permis aux experts présents, de réfléchir ensemble sur les obstacles qui entravent la mise en œuvre du PANLIRA et sur les solutions qui pouvent être envisagées. Selon Mme Mbangu, le thème retenu pour cette année : « Briser les frontières de la rage », corrobore avec la problématique que connaît le plan d’action national de lutte intégrée contre la rage humaine transmise par le chien, pour son activation.


L’objectif principal de cet atelier est de contribuer à la réduction de la morbi-mortalité due à la rage, afin d’éliminer la rage humaine transmise par les chiens d’ici 2033. Parmi d’autres objectifs, cet atelier vise à mettre en pla e un mécanisme fonctionnel de gestion intégrée de morsure rage ; vacciner au moins 70% de la population canine ; obtenir zéro décès rage humaine d’ici 2033 ; obtenir le statut du pays indemne de l’OIE de la rage d’ici 2033.


A noter que cette rencontre a permis de souligner l’importance de surmonter les défis qui persistent autour de la mise en œuvre du PANLIRA. A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la rage, la RDC s’est engagée, avec le soutien de ses partenaires, notamment la FAO, l’OMS, la Croix-Rouge et Breakthough, à mener des actions préventives et à sensibiliser la population, afin de lutter efficacement contre ce fléau.

Comme pour dire que cet atelier de plaidoyer sur la mise en œuvre du PANLIRA, a permis de mettre en lumière les enjeux cruciaux liés à la santé publique en RDC ; soulignant ainsi l’impérieuse nécessité d’agir de manière collective et coordonnée, afin de protéger la population contre la rage transmise par les chiens.

Constats

Bien qu’aligné dans les prévisions budgétaires du Ministère de la Pêche et Elevage, le fonds réservé pour l’acquisition et la campagne de vaccination, n’a connu aucun décaissement jusqu’à ce jour. A cela s’ajoute l’accumulation des arriérés de cotisation de la RDC auprès de l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA).


Il y a aussi le fait que le Laboratoire Vétérinaire Central (LVC) dispose des outils pour la production des vaccins, mais le soutien financier pour les produire fait défaut. Ce qui fait que les vaccins canins et humains, tout comme les immunoglobulines, ne sont pas souvent disponibles en cas de besoin, ou sont disponibles, mis pas accessibles en milieu rural. En outre, les infrastructures de prise en charge antirabique tant humaines qu’animales, sont non seulement très significatives, mais aussi moins équipées pour les deux qui existent

Recommandations

Parmi les recommandations, on peut noter la demande d’apurer les arriérés de cotisation auprès de l’OMS, pour que la RDC soit éligible au don des vaccins accordés gracieusement par le fond de l’OMSA ; la facilitation du décaissement des fonds prévus dans le budget ordinaire pour l’acquisition des vaccins canins et des équipements pour la campagne de vaccination des chiens ; la construction, dans le cadre du Programme de Développement d Locaux de 145 Territoires (PDL 145 T), des infrastructures de prise en charge de la rage, car actuellement , il en existe que deux, à Kinshasa et à Lubumbashi ; le renforcement de la règlementation sur la question de la rage en RDC.


Aux partenaires techniques et financiers, les participants à l’atelier ont émis le vœu de voir le Délégué de la RDC auprès de l’OMSA, de solliciter les vaccins antirabiques auprès du Fonds de la solidarité des banques de vaccins de l’OMSA, en plus de voir l’OMS solliciter auprès de l’Alliance Mondiale pour les vaccins (GAVI), les vaccins et immunoglobulines antirabiques humains, au profit de la RDC ; tandis que l’UNICEF devra soutenir la sensibilisation et l’éducation des enfants sur le danger qu’ils encourent en provoquant les chiens.

José Wakadila

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