« Mieux vaut tard que jamais », dit un adage populaire. C’est ce qui l’engagement pris par les journalistes membres du Réseau des communicateurs de l’environnement (RCEN) pour restructurer à titre provisoire cette structure, afin de répartir sur des bons pieds et continuer de jouer sa partition dans la gestion de l’environnement en RDC.
C’est ce qui explique la tenue le week-end dernier dans les installations du CTIDD (Centre des technologies innovatrices et le développement durable), d’une réunion d’évaluation des activités à mi-parcours de ce regroupement depuis sa création.
Au cours de cette rencontre, les membres présents ont fait un tour d’horizon, afin d’émettre des avis qui concourent à la relance des activités du RCEN, pour un lendemain meilleur.
A cet effet, la majorité des membres ont préconisé entre autres, le respect des textes ; l’approvisionnement de la caisse par des cotisations pour l’autofinancement de la structure ; la traçabilité et la transparence dans la gestion ; la concertation à tout moment en intégrant les autres pour éviter d’éventuelles dislocations ; la mise à la disposition du réseau, des documents requis sur le plan juridique et fonctionnel ; la communication au niveau interne pour éviter des suspicions ; l’appel à un travail communautaire ; la multiplication des contacts au niveau des autorités du pays ; la mise en place d’un lobbying tous azimuts pour le réseau… D’où la nécessité de ladite restructuration provisoire, en attendant la tenue du Congrès extraordinaire et élective, à une date qui sera fixée ultérieurement.
A l’issue de ces échanges, le Coordonnateur provisoire du RCEN, Salomon Bimansha, a invité les uns et les autres à repartir sur de nouvelles bases. « Il y a eu des choses qu’on pouvait faire mais qu’on n’a pas pu faire », a-t-il regretté, avant d’ajouter le fait que le RCEN est une plateforme importante autour de laquelle toutes les structures environnementales doivent graviter. Il est donc temps d’analyser tous les points forts et faibles et voir ce qui a été fait jusque-là, car le réseau s’est engagé dans une nouvelle dynamique.
Pour cela, il est important de demander à tous les partenaires qui œuvrent dans le secteur de l’environnement, de travailler dorénavant avec le RCEN qui vient de se relancer avec une nouvelle équipe provisoire, laquelle va accompagner le pays dans les grands projets. « Vous savez que la RDC est appelée à jouer le rôle de pays leader, mieux pays-solution. Et nous sommes prêts étant que journalistes, à accompagner le pays dans cette lourde tâche, à travers nos différentes communications », a fait savoir Salomon Bimansha.
Ci-dessous, la composition du nouveau comité provisoire :
A. Conseil d’administration
Président : Dieudonné Sidia, Vice-président : Hon. Nene Mainzana, Rapporteur : José Wakadila, Administrateurs : René Nguangu et Ferha Ntumba, Commissaire aux comptes : Sergine Rehema.
B. Comité Directeur
Coordonnateur : Salomon Bimansha, Coordonnateur adjoint : Bibiche Ekodi Nguwa, Secrétaire : Constance Tekitila Mafuta, Secrétaire adjoint : Tania Taweka, Chargé de communication : Guy Henry, Chargé de communication adjoint : Ruben Mayoni, Trésorière : Geneviève Kumba, Trésorier adjoint : Olivier Kaforo.
A noter que cette nouvelle équipe provisoire a une durée de 6 mois à dater de sa mise sur pied, pour convoquer une assemblée générale élective.
Quid du RCEN ?
Le Réseau des communicateurs de l’environnement a été à Kisantu en 2008, dans le but de former et de sensibiliser l’opinion tant nationale qu’internationale, sur la conservation de la nature et la gestion durable des ressources naturelles.
Il poursuit également comme objectifs spécifiques, d’inciter les médias à mener des actions concrètes dans la lutte contre les problèmes environnementaux ; de consolider les relations entre les médias et le gouvernement à travers le Ministère de l’Environnement et d’autre part, avec des partenaires nationaux et internationaux ; d’entretenir les relations entre les communicateurs de l’environnement ; de renforcer les capacités des communicateurs de l’environnement et ceux du tourisme ; de faire le plaidoyer ou lobbying auprès des partenaires tant nationaux qu’internationaux.
Le RCEN est composé des journalistes dans le sens global du terme, mais aussi de tous ceux qui sont proches des journalistes, notamment les caméramans, les photographes… avec comme spécificité : le traitement des questions environnementales dans leur ensemble.
L’adhésion au sein du RCEN est libre et volontaire, moyennant quelques conditions à remplir auprès du secrétariat, notamment une fiche d’adhésion.
José Wakadila