Dans un communiqué rendu public le mardi 19 novembre, le mouvement citoyen LUCHA (Lutte pour le Changement) s’oppose catégoriquement à toute tentative de modification de la Constitution de la République démocratique du Congo (RDC).
Ce mouvement accuse le président Félix Tshisekedi et son parti de vouloir contourner la limitation des mandats présidentiels en vue de prolonger leur pouvoir au-delà de 2028.
Par ailleurs, LUCHA critique les récents propos du président Tshisekedi, qui, selon eux, jettent le discrédit sur la Constitution, qualifiée à tort de « texte étranger » et utilisée comme prétexte pour des modifications.
Ces allégations, accompagnées de propositions controversées comme l’abandon partiel de souveraineté sur certaines parties du territoire national, sont dénoncées par LUCHA comme étant contraires aux principes fondateurs de la nation congolaise.
« Toute tentative de modifier la Constitution à des fins personnelles est une trahison envers la nation et les martyrs qui ont sacrifié leur vie pour la démocratie », souligne le communiqué.
LUCHA rappelle également que l’actuelle Constitution a été le fruit de larges concertations impliquant les forces vives du pays.
Dans son message au président Tshisekedi, LUCHA avertit : « Nous veillerons à ce que vous quittiez le pouvoir au plus tard en 2028, à la fin de votre second et dernier mandat. Toute velléité de prolongation sera farouchement combattue. »
Le mouvement évoque les luttes héroïques ayant permis de mettre fin au régime de Joseph Kabila en 2019 comme un précédent à ne pas ignorer.
El. Bwetu