Comment est gérée, mieux administrée la province du Kongo central, lorsque le chef de l’exécutif est plus présent dans la capitale auprès de ses parapluies qu’au sein de son cabinet de travail ?
C’est en tout cas l’épineuse question que se posent les habitants de cette province chère à Papa Simon Kimbangu, Maman Kimpa Vita, Dona Béatrice, Joseph Kasa-Vubu et autres.
À en croire des informations parvenues à la rédaction de notre journal, le gouverneur de province du Kongo central, Grâce Bilolo, est resté.plus de 10 jours a Kinshasa, pour prendre part aux Etats généraux de la Justice. 48 heures seulement après, il prenait l’avion pour participer à la conférence des gouverneurs.
Au niveau de la province, l’opinion se demande ce que peuvent rapporter toutes ces absences quoique justifiées, par rapport aux loudrs frais de mission qui sont débloquées en sa faveur ainsi qu’à la qui l’accompagne ; aussi longtemps que plusieurs opprimés, dont la plupart cadres et agents sortis depuis la disparition du gouverneur Jacques Mbadu, attendant toujours leurs dus. Ces derniers se posent même la question de savoir si le gouverneur Grâce Bilolo a pu prendre langue aux Etats généraux de la Justice, en ce qui concerne le règlement des arriérés des salaires et des primes de sortie de ces opprimés, sacrifiés depuis plusieurs décennies.
» Ne pas en parler dénote d’ une indifference notoire vis-à-vis des bénéficiaires et devait attirer l’attention particulière et responsable du Ministre d’Etat, Ministre de la Justice, Constant Mutamba, qui devra chercher la voie de justice, pour forcer le règlement des droits de ceux qui ont contribué au renflouementé des finances provinciales. C’est alors sue l’on pourra parler de l’Etat de droit « , estime un sexagénaire du Kongo central, bénéficiaire des droits ci-haut évoqués.
Dans le même ordre d’idées, une certaine opinion au sein de la même province, estime que, l’Assemblée provinciale du Kongo central présidée par un politicien non seulement chevronné, mais également un homme au coeur pour et pétri d’humanisme, devra demander au gouverneur Grâce Bilolo, de faire la restitution de ce qu’ étaient ces travaux des états généraux de la Justice, pour la simple raison que, le peuple.
Congolais en général, particulièrement la population du Kongo central, attendent impatiemment l’Etat de droit voulu par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Sinon, comment peut on garder et protéger des personnes qui gaspillent de l’argent de l’État à l’échelon tant national que provincial ; alors que les antités et les citoyens meurent sans assistance ? D’où l’attente de l’effectivité de l’État de droit sur le terrain, surtout que les magistrats et juges ont compris qu’ils sont les vrais sauveurs des populations congolaises.
J. W