Au cours d’un point de presse tenu le lundi 25 novembre au centre CEPAS à Kinshasa, le parti politique « Nouvel Élan » de l’ancien Premier ministre Adolphe Muzito a réaffirmé la nécessité pour la RDC d’adopter une nouvelle constitution.
A l’en croire, la Constitution actuelle ne reflète pas pleinement la souveraineté populaire et doit être remplacée par une constitution définitive élaborée par un pouvoir légitime.
« Nous pensons qu’il faut réviser un certain nombre de dispositions constitutionnelles », a déclaré le secrétaire général du Nouvel Élan, Blanchard Mongomba.
Et de renchérir : « Cela nous permettra de matérialiser notre politique de titrisation des terres, d’assurer l’effectivité de la décentralisation ainsi que de passer au régime présidentiel. »
En outre, la seule condition d’Adolphe Muzito et de son Parti Nouvel Élan pour une révision ou un changement constitutionnel est que la « commission représentative de toutes les forces politiques et sociales » annoncée par le Président Tshisekedi pour préparer le projet soit coordonnée par l’Opposition.
Parmi les réformes proposées par Adolphe Muzito et son parti, on trouve notamment :
- La « titrisation des terres en faveur des communautés locales ».
- Rendre effective la décentralisation en changeant le mécanisme et le taux de répartition des recettes à caractère national et d’origine extérieure entre l’État et les provinces, y compris les entités territoriales décentralisées.
- Rendre concret le transfert des compétences exclusives des provinces par l’État en faveur des provinces.
- Mettre fin au bicéphalisme institutionnel au niveau de l’Exécutif national.
- Doter le pays d’une constitution définitive en mettant fin à l’existence de l’actuelle Constitution du 18 février 2006, laquelle, pour nous, est une constitution de transition.
Eldad B.