spot_img

Justice en RDC: Des magistrats accusent les membres du cabinet du Président de la République, Félix Tshisekedi et les hauts cadres de son parti !

AccueilPolitiqueJustice en RDC:...

Tribune de Kasonga Ilunga, Magistrat honoraire près le Tribunal de Paix de de Kalamu qui constitue une réponse du berger à la bergère.

Nécessité de faire cesser l’immixtion dans les affaires judiciaires : La justice élève une nation selon les saintes écritures sur lesquelles le Magistrat suprême a fondé son action pour son dernier quinquennat lors de son investiture en janvier dernier au stade des martyrs.

Pénible a été le constat fait le jeudi 22 février 2024 par le magistrat suprême, le Président de la République. Constat selon lequel « la justice de notre pays est malade ». Phrase qui a provoqué un tremblement de terre dans l’écosystème judiciaire congolais.

Si certains magistrats n’ont pas pu délier leurs langues, Maitre Kasongo Ilunga, ancien avocat de carrière et magistrat honoraire en colère n’y est pas allé par le dos de la cuillère et refuse le langage de bois.

Pour ce magistrat retraité, ancien routinier du tripaix de Kalamu, « La justice de la RDC est malade et le chef de l’Etat a raison », a-t-il confié.

Et d’illustrer son propos par des cas vérifiables notamment l’entourage du Chef de l’Etat en commençant par son Directeur de cabinet, Guillain Nyembo MBWIZA dont les dernières interférences dans le processus électoral et de l’appareil judiciaire sont démontrées avec des preuves d’une extrême gravité.

C’est le cas de son frère biologique Kisimba Mbwiza Toussaint qu’il a fait nommer Député national par les ordres donnés à la CENI dans la circonscription électorale de Kongolo dans la province du Tanganyika. Il en est de même des Députés provinciaux Banze Ngoy, Irène et Kalonda Kantala Joseph, respectivement Députés provinciaux de Manono et de Kalemie attaqués devant la cour d’appel en contestation des résultats de la CENI et que Guillain Nyembo Mbwinza cherche à protéger par des ordres donnés illégaux à la justice. Ce que dénonce Kasonga llunga.

Directeur de cabinet du chef de l’Etat, fonction incompatible avec sa casquette de chef du regroupement politique AABG, Guillain Nyembo, pense-t-il, devrait cesser toute immixtion dans les affaires judiciaires et administratives du pays.

Sont également cités par les magistrats dans cet opprobre jeté sur la justice du pays, certains conseillers du chef de l’Etat comme Taylor Lubanga et de hauts cadres du parti présidentiel comme Peter Kazadi et Augustin Kabuya, à en croire cet ancien magistrat Kabongo Ilunga qui ne se cache pas.

Car, pour lui, c’est en dénonçant ces antivaleurs qu’ont peut aider le chef de l’Etat à réussir son dernier mandat. « Je vais tenir une conférence de presse le lundi 26 février au CEPAS et j’invite la presse nationale et internationale à cet échange républicain. Le ver est dans le fruit », conclut-il.

(Avec alternance.cd)

KASONGA ILUNGA, Magistrat honoraire près le tripaix de Kalamue-mail ; [email protected]

continuer la lecture

L’AFC/M23 annule sa participation aux discussions directes avec Kinshasa prévues à Luanda

Dans un communiqué rendu public le lundi 17 mars dans la soirée, l'Alliance Fleuve Congo (AFC/M23) exprime ses profonds regrets de constater que "certaines institutions internationales s'emploient délibérément à saboter les efforts de paix en République démocratique du Congo...

Guerre dans l’Est de la RDC: L’Union européenne frappe fort avec de nouvelles sanctions

Dans le cadre de la guerre en cours dans l’est de la République démocratique du Congo, l’Union européenne a décidé d’imposer des sanctions à plusieurs individus et entités directement impliqués dans le conflit. Voici la liste des personnes et...

Mois de la femme: Jaella Kapula, une modéliste qui lutte pour l’autonomisation des femmes dans la société

Jaella Kapula est une jeune couturière originaire de la République Démocratique du Congo. Formée à l'Institut congolais des Arts et Métiers de Kinshasa, dans son pays d'origine, elle en est sortie diplômée en modélisme.  Il y a quatre ans, alors...