À la suite de plusieurs rappels non suivis d’effet adressés au gouvernement concernant le non-respect des accords signés entre le banc gouvernemental et le banc syndical de l’ESU à Bibwa 2, le 14 septembre 2024, les syndicats de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) poursuivent la grève générale et sèche sur l’ensemble du territoire national, amorcée depuis lundi 9 décembre.
En effet, le banc syndical de l’ESU avait, dans un communiqué du 26 novembre dernier, annoncé le début de la grève. Ce dernier déplore la non-réalisation de l’accroissement de 50% de la prime institutionnelle prévue pour le 4ème trimestre 2024 et le gouvernement n’aurait payé que trois des cinq mois d’arriérés complémentaires dus en 2023. Face à ces manquements, les syndicats ont décidé de lancer une grève générale et sèche.

Dans cette même veine, le comité permanent interministériel de suivi des accords, qui devait définir un nouveau barème juste et équitable applicable à tout le personnel de l’ESU pour l’exercice budgétaire 2025, n’aurait pas encore été officiellement convoqué, bien qu’il devait commencer à siéger depuis le 29 septembre 2024.

Par ailleurs, à travers un communiqué de presse du 22 octobre 2024, les syndicats de l’ESU avaient émis les vœux en demeurant le gouvernement et suivi de préavis de grève lancés successivement par différents syndicats, notamment l’APUKIN, l’APUPN, le SYNACASS, l’Intersyndical, le SYNCAS, le Collectif des ACS et le RAPUICO. Malgré ces mises en garde, aucune réponse satisfaisante n’a été apportée aux revendications des syndicats.
Signalons que le banc syndical de l’ESU appelle tous les membres des corps académique, scientifique, administratif, technique et ouvrier à respecter et faire respecter scrupuleusement le mot d’ordre de grève, tout en rappelant que cette action est menée dans un esprit de bonne foi, de patience et de patriotisme.
Ance Tony