Une étude menée récemment de l’ONU en République Démocratique du Congo a indiqué une situation préoccupante chez les travailleuses de sexe : Plus de 70 % des filles de joie travailleuses du sont porteuses du VIH/Sida.
A en croire l’Agence Congolaise de Presse qui avait livré l’information dans l’une de sa parution du mois de janvier 2025, cette information s’appuyait sur les déclarations faite par l’épidémiologisye, Dr Wivine Kavula, du Programme national multisectoriel de lutte contre le Sida (PNMLS).
Selon la source, cette étude avait été menée par l’ONU dans dix des 26 provinces de la République Démocratique du Congo. Et de préciser que ce chiffre alarmant représenterait seulement une fraction de la réalité, car il ne prend en compte que les femmes conscientes de leur statut sérologique.
Autrement dit, le nombre de séropositives pourrait être considérablement plus élevé su cette enquête avait couvert l’ensemble du pays, mettant en évidence l’urgence d’une action renforcée.
Cette situation est à craindre dans la mesure où 80 % des jeunes gens et jeunes filles non mariés mais ayant des partenaires occasionnels multiples ne semblent pas recourir à l’utilisation de préservatifs lors de leurs rapports sexuels avec des partenaires occasionnels, selon les données de l’ONUSIDA.
Un sondage a révélé autrefois que seulement 20 % des jeunes congolais seraient de nos jours informés sur le VIH/SIDA. D’où des campagnes de sensibilisation à cette pandémie du 20e siècle devraient être relancées avec force dans les milieux des jeunes. Des appels pressants à connaître son état sérologique doivent également être lancés.
La pauvreté et le chômage sont deux facteurs qui poussent beaucoup de jeunes gens et jeunes filles, même les mineurs, à se livrer à la prostitution pour tenter de nouer les bouts du mois. Là où le bas blesse, c’est que plusieurs partenaires masculins réussissent à s’offrir cette partie de plaisir sexuel sans mettre des condom en proposant un montant alléchant à leurs clients.
Alerte à Goma et Bukavu !
Thom’s Lutondo, un acteur social engagé, appelle les femmes habitant plus précisément dans la ville de Goma et celle de Bukavu à la vigilance face à la présence des militaires agresseurs de la Rdc.
Selon Lutondo, l’envoi de militaires étrangers pourrait comporter de grands risques sanitaires, notamment la sélection de soldats atteints de maladies comme le VIH/SIDA, le diabète ou la tuberculose. Une pratique de mauvais goût qui aurait été observée par le passé avec les troupes zimbabwéennes lors du régime de l’Afdl
Pour faire face à cette éventualité, l’acteur social exhorte les femmes à prendre conscience de ces dangers et à adopter des mesures de protection, telles que l’utilisation de préservatifs, pour préserver leur santé et leur avenir.
Malheureusement, affirment certains témoignages, ces militaires violent méchamment des femmes congolaises tout en les humiliant comme des animaux sauvages. Certaines des filles et femmes sont déjà enceintes des œuvres des hommes armés dont les enfants ne connaîtraient jamais leurs pères.
A en croire, Pnmls / Goma, près de 600 personnes vivent avec le VIH/SIDA dans les sites des déplacés
Comment quoi, le virus agit encore !
La maladie du VIH/SIDA aurait pris d’assaut les sites des déplacés dans le Nord Kivu. Depuis les dernières semaines du mois de décembre 2024, au total cent treize (113) cas de cette maladie sexuellement transmissible avaient été notifiés dans différents sites.
L’information avait été livrée par PNMLS (Programme National Multisectoriel de Lutte contre le SIDA)
Dans une sortie médiatique d’il y a plus ou moins un.mois, son coordonateur avançait un nombre de près de six cents (600) personnes qui vivraient avec cette maladie dans des sites à Goma. Il s’agit des 113 cas nouvellement enregistrés et de 480 autres bien avant notifiés.
Aubin Mongili explique que le sexe de survie est devenue une pratique que se sont appropriés ces déplacés pour trouver de quoi mettre sous la dent à l’échange du sexe, serait la principale cause de ce fléau.
Philippe Dephill Lipo