« Mobiliser l’ensemble des parties prenantes et leur fournir les informations nécessaires sur le projet et le processus de préparation du document de projet complet afin non seulement de leur permettre d’avoir le même niveau de compréhension, mais également, de faciliter les échanges d’information ultérieures avec l’équipe en charge de la préparation du projet ; stimuler la participation de tous au développement du projet dans le respect des délais et faciliter ultérieurement l’engagement des parties prenantes clés dans la mise en œuvre dudit projet « : c’est l’objectif principal des travaux de l’atelier qui s’est déroulé le lundi 07 octobre 2024 à l’hôtel Memling de Kinshasa.
Mise en œuvre par le ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD) avec l’appui technique et financier de la FAO, cet atelier marque aussi le lancement de ce processus de préparation qui se déroule dans un contexte où la RDC travaille à la mise à jour de sa stratégie et de son Plan national sur la biodiversité biologique, en prélude de sa participation à la16ème réunion des parties (COP16) de la Convention pour la Diversité Biologique (CDB), prévue à la fin du mois d’octobre à Calu en Colombie et à la 29ème réunion des parties (COP29 de la Convention Cadre des Nations Unies sur le changement Climatique à la mi- novembre de cette année à Bakou, en Azerbaïdjan, ancienne république Soviétique.
Peu avant de procéder à l’ouverture des travaux de cet atelier, Mme Danely Mitonga, Directeur au sein du MEDD a au nom du Secrétaire général empêché, précisé que ce projet concerne tout le monde, notamment les communautés, les peuples autochtones et autres, et répond égalememt aux attentes internationales.

Elle a ensuite confirmé que la RDC prendra part comme pays-solution à la COP16 de la Convention pour la Diversité Biologique (CDB), une conférence internationale, qui se tiendra du 21 octobre au 04 novembre 2024 à Calu en Colombie.

Pour Mme Danely Mitonga, parmi les résultats attendus de cet atelier figure en bonne place, la mise en œuvre du Plan national stratégique sur la biodiversité biologique, un document de politique nationale qui donne les résultats au niveau national, en vue de le soumettre au niveau international.
De son côté, M. Henri-Paul Eloma Ikoleki, Assistant du Représentant FAO-RDC Chargé de Programme, qui intervenait au nom de Monsieur Aristide Ongone Obame, Représentant-residant de la FAO en RDC, a laissé entendre que, le processus qui a permis la tenue de ces assises, part de la mise en place depuis le mois de décembre 2022, du « Cadre Mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal », appelé aussi « Nouveau cadre mondial pour la biodiversité », adopté lors de la 15ème réunion des parties à la Convention sur la diversité biologique (COP 15 de la CDB).
Relever les défis environnementaux
Pour M. Henri-Paul Eloma Ikoleki, c’est au termes de ce processus que les Etats membres ont mis en place un Fonds spécifique, dénommé, Fonds pour l’environnement mondial (FEM), destiné à financer des projets de protection et de revitalisation de la nature.
» … Cette action des Etats membres témoigne d’un engagement à soutenir les pays en développement, à relever les défis environnementaux qui visent à réaliser au cours de cette décennie, les objectifs mondiaux relatifs à la biodiversité, au changement climatique et à la pollution… », a t-il fait savoir.
Et de poursuivre : » … Il y a lieu de préciser qu’au termes d’un processus très compétitif, la note conceptuelle a été retenue par le Conseil du FEM en mai 2024 et fait partie des 13 premiers projets à pouvoir bénéficier de ce fonds… »
La FAO se réjouit de l’initiative
Dans un autre angle, la FAO, se réjouit encore une fois de plus, de cette initiative et s’engage à soutenir tous les pays à relever le défi.
Il faut noter que la FAO a appuyé et accompagné le Gouvernement de la RDC, à travers le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD), à pouvoir développer et soumettre au mois de mars 2024, une note conceptuelle pour ce projet, laquelle a été retenue par le Conseil du FEM en mai 2024 et fait partie des 13 premiers projets à pouvoir bénéficier de ce fonds. En suivant des procédures similaires au développement des projets FEM classiques, des fonds de préparation pour le développement d’un document de projet complet ont été également mis à disposition.
José Wakadila et Science Kinkobo
