L’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE) monte au créneau pour dénoncer les menaces anonymes visant Grâce Ngyke Kangundu, journaliste et militante des droits des femmes, depuis la publication de son ouvrage Franck Ngyke Kangundu : Le Destin Tragique d’un Chevalier de la Liberté.
Publié en 2024, ce livre retrace l’assassinat brutal de ses parents, le journaliste Franck Ngyke Kangundu et son épouse Hélène Mpaka, survenu dans la nuit du 2 au 3 novembre 2005 à Kinshasa. Dans cet ouvrage, Grâce Ngyke Kangundu réclame la vérité et la justice pour ce double meurtre resté impuni, tout en amplifiant le combat pour la reconnaissance des 22 journalistes assassinés en République Démocratique du Congo comme martyrs de la liberté de la presse.
Depuis la sortie du livre, l’auteure fait l’objet de menaces anonymes répétées. « Ces intimidations cherchent à la réduire au silence, mais nous ne céderons pas à la peur », déclare ACOFEPE dans un communiqué officiel signé par sa secrétaire générale adjointe Josiane Kiala. L’organisation exprime sa profonde inquiétude face à cette situation et appelle les autorités congolaises à garantir la sécurité de Grâce Ngyke Kangundu ainsi que de tous les journalistes engagés dans la quête de vérité et de justice.
« L’impunité ne peut plus être la règle. Chaque menace à l’encontre de Grâce Ngyke Kangundu est une atteinte à la liberté de la presse et aux droits humains », souligne ACOFEPE, qui exhorte le gouvernement à ouvrir une enquête afin d’identifier les auteurs de ces messages intimidants.
En rappel, Grâce Ngyke Kangundu mène un plaidoyer actif pour la reconnaissance nationale des journalistes assassinés et pour l’éradication des violences contre les femmes dans le secteur médiatique. ACOFEPE réaffirme son soutien inconditionnel à son combat et invite la communauté nationale et internationale à se mobiliser pour garantir la protection des défenseurs de la liberté d’expression en RDC.
La rédaction