Depuis le jeudi 31 mars, l’honorable député Jean-Marc Kabund A Kabund n’est plus le premier vice-président de l’Assemblée Nationale. Revenu quelques temps plutôt, l’ancien président ai de l’Udps avait déjà formalisé sa démission en adressant quand à ce au président de la chambre basse du Parlement, M. Christophe Mbosso N’kodia Pwanga.
Depuis, la guerre des successions est ouverte au niveau du parti présidentiel à qui revient ledit poste selon les accords au sein de l’Union sacrée pour la nation.
Des sources dignes de foi renseignent qu’une femme et trois hommes, et non les moindres, seraient en course pour briguer ce poste prestigieux.
Qui seraient-ils ? La femme, c’est Madame Eugénie Tshiela Kamba, diplômée de carrière. Elle avait été dans le passé Ambassadrice plénipotentiaire à Londres et cheffe des missions diplomatiques dans les pays scandinaves.
Pour les hommes, c’est d’abord l’honorable André Mbata, constitutionnaliste et professeur des universités. Actuellement président de la commission politique, administrative et judiciaire à l’Assemblée nationale.
Ensuite vient l’honorable Paul Tshilumbu, professeur à l’université de Kinshasa.
Enfin, Rémy Massamba. Autrefois Secrétaire général de l’Udps sous Étienne Tshisekedi wa Mulumba. Deuxième vice président de l’Assemblée nationale ayant succédé au feu Kombu Kissi lors de la législature passée.
Une chose est vraie. Les députés voteront le candidat proposé par son excellence Monsieur le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Un seul nom sera présenté pour le compte de l’Union sacrée, mieux de l’Udps.
Une certaine opinion estime que l’honorable Eugénie Tshiela Kamba serait un bon choix du chef. Question non seulement d’orner le bureau de la chambre basse du Parlement par une création humaine féminine élégante, mais aussi au regard des compétences intellectuelles et qualités humaines dont dispose Eugénie Tshiela. Le vœu de plusieurs est de voir Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo en sa qualité de champion de la masculinité positive jeter son dévolu la candidature d’une femme.
Quoi qu’il en soit, la bataille est rude. Surtout entre les originaires du grand Kasaï. Il est indéniable que le facteur géopolitique puisse jouer pour l’élection d’un nouveau vice-président de l’Assemblée Nationale.
Quoi qu’il en soit, laquelle de ces quatres honorables députés succéderait à Jean Marc Kabund A Kabund ? La guerre des successions est grandement ouverte au sein du parti présidentiel !
Qui vivra verra !
Philippe Dephill Lipo